L’aventure en Coupe de France s’est arrêtée pour l’ASSE ce dimanche sur la pelouse de Nice. Dans un match où les Verts ont eu la maitrise du ballon sans vraiment se montrer dangereux, les Ligériens peuvent nourrir des regrets. Voici trois enseignements à tirer de cette élimination.

En quête d’un premier succès depuis le 29 octobre, l’OGC Nice accueillait l’AS Saint-Étienne avec l’objectif de mettre fin à une série noire de neuf défaites consécutives. Malgré un début de match accroché, ce sont les Niçois qui ouvrent le score dès la 11ᵉ minute sur une transition parfaitement menée et conclue par Diallo. Menée, l’ASSE réagit avec caractère et maîtrise progressivement les débats. Plus présents dans le jeu, les Verts se procurent plusieurs situations avant d’être récompensés juste avant la pause. À la suite d’un penalty obtenu par Stassin, Davitashvili égalise avec sang-froid (1-1).

Au retour des vestiaires, la rencontre s’emballe. Larsonneur réalise un arrêt décisif avant que Saint-Étienne ne frôle l’avantage par Davitashvili. Nice fait parler son réalisme et reprend l’avantage à la 72ᵉ minute. Malgré une fin de match intense et plusieurs occasions, l’ASSE s’incline finalement 2-1 et quitte la Coupe de France avec des regrets.

L’ASSE toujours frustrante

Battus 2-1 à Nice, les Verts peuvent nourrir de gros regrets. Face à un adversaire en grande difficulté avant la rencontre, Saint-Étienne a proposé un contenu cohérent et parfois séduisant.

Menée rapidement, l’équipe n’a jamais lâché, a su poser le jeu et égaliser avant la pause. En seconde période, l’ASSE a même eu les situations pour passer devant. Mais, comme trop souvent cette saison, l’efficacité a fait défaut. Face à des Niçois en plein doute, les Stéphanois n’ont jamais vraiment réussi à imposer leur rythme pour faire vaciller le bloc niçois.

Face à un club de Ligue 1, les Verts se sont procuré plusieurs situations mais n’ont jamais su concrétiser. Le seul but stéphanois a été inscrit sur un penalty à la suite d’une grosse erreur de relance des Aiglons.

Un manque de réalisme payé cash, avec un but encaissé sur l’une des rares occasions niçoises. Le scénario est cruel et renforce ce sentiment d’une équipe qui joue juste, mais qui ne transforme pas ses temps forts.

Des jeunes qui tapent à la porte

Dans un contexte exigeant, plusieurs jeunes Stéphanois ont montré qu’ils avaient leur mot à dire. Sans pression excessive, ils ont affiché de l’audace, de l’intensité et une vraie personnalité dans le jeu. 

Si Kévin Pédro est coupable de la perte de balle sur le premier but, le jeune défenseur stéphanois n’a pas fait une mauvaise impression. Associé à Mickaël Nadé, le joueur formé à l’ASSE a réalisé un match solide excepté cette erreur qui coûte cher.

La capacité de Paul Eymard à se projeter, à jouer vers l’avant et à prendre des initiatives a apporté du dynamisme à l’équipe. Ces prestations ne passent pas inaperçues. Le jeune milieu de l’ASSE possède un profil intéressant pour se faire une place dans la rotation en seconde partie de saison.

Ces performances des deux jeunes joueurs confirment que certains profils sont prêts à s’installer durablement dans la rotation, voire à prétendre à davantage de temps de jeu dans les semaines à venir.

Stassin loin des attentes de l’ASSE

Attendu comme un élément offensif capable de faire basculer ce type de rencontre, Lucas Stassin a une nouvelle fois laissé une impression mitigée. S’il provoque le penalty de l’égalisation, son influence dans le jeu reste trop limitée. 

Peu en vue dans les phases de construction, rarement dangereux dans la surface, il n’a pas pesé autant que nécessaire sur la défense niçoise. Pour un joueur qui souhaite évoluer un cran au-dessus, il n’a pas su élever son niveau de jeu pour faire la différence face aux Aiglons.

À ce stade de la saison, l’ASSE a besoin d’un attaquant plus décisif. Pour l’instant, Stassin peine encore à répondre aux attentes placées en lui. Le Belge est resté muet lors de ses dernières sorties sous le maillot Vert et reste sur 3 mois sans avoir trouvé le chemin des filets.