Ben Old voit dans la Coupe du Monde un tournant majeur pour sa carrière. Le Néo-Zélandais assume ses ambitions, évoque son groupe, ses rêves et son lien avec Lucas Stassin. Extraits.
Pour Ben Old, la Coupe du Monde n’est pas un simple objectif lointain. C’est le moteur de son quotidien. “On a des ambitions assez hautes pour cette Coupe du Monde”, annonce-t-il. Le tirage l’a immédiatement stimulé : “Ce tirage au sort a été vraiment un moment excitant pour moi.” Le joueur dit avoir suivi le résultat en direct avant de mesurer l’enjeu : “On n’a pas l’intention de venir juste pour ne pas perdre. On veut remporter des rencontres et se qualifier.”
Le groupe néo-zélandais, jeune, mais ambitieux, nourrit des espoirs inédits. “On veut faire quelque chose d’historique pour notre pays.” Pas de confrontation avec la France dans la poule, ce qui n’empêche pas Old de confier : “J'aurais adoré affronter la France.”
Au Mondial avec... Lucas Stassin ?
Old assume pleinement vivre un moment unique. “C'est incroyable d'avoir cette opportunité, surtout à un âge si jeune. Je suis super excité.” Il voit dans cette compétition un sommet de carrière : “C’est souvent le plus haut sommet d’une carrière. Moi, j'ai la chance de vivre ça jeune.”
Cette perspective explique son investissement depuis sa blessure : “C’est peut-être aussi l'une des raisons qui fait que j'ai travaillé aussi dur. J'ai vraiment envie de faire partie de cette histoire.” Il évoque également son échange avec Lucas Stassin, qu'il espère voir sous le maillot des diables rouges : “Lucas m'a envoyé un message directement après le tirage. Je lui ai dit qu'il avait intérêt à faire partie de cette équipe.” L’idée d’un face-à-face entre coéquipiers le fait sourire.
Entre l’Europe, la distance et l’apprentissage : un équilibre trouvé
Le joueur raconte avec franchise son adaptation personnelle. “Ce fut un grand changement pour moi qui suis arrivé de Nouvelle-Zélande.” Malgré l’éloignement, il assure avoir trouvé une forme de stabilité : “Le groupe, le staff, la ville… je me sens parfaitement bien ici.” Le soutien d’un environnement anglophone l’a aidé lors de périodes difficiles. Il poursuit aussi ses cours : “J’essaie d’apprendre du mieux possible, j’espère bientôt parler devant vous en français.”
Sa conclusion résume l’état d’esprit qui l’accompagne vers 2026 : “Mon rêve a toujours été de jouer au football. Venir jouer ici en Europe est un petit sacrifice, mais je suis prêt à tout pour réussir.”