Arrivé l’été dernier en provenance de Westerlo et de la Belgique, Lucas Stassin réalise une bonne première saison sous le maillot de l’ASSE. Le jeune attaquant stéphanois s’est confié au journal belge Le Soir sur son adaptation au club et sur son avenir. Extraits.

Rare satisfaction de la saison du côté de l’ASSE, Lucas Stassin s’est rapidement adapté à la Ligue 1. Auteur de six buts et cinq passes décisives en 22 matches depuis son arrivée en provenance de Westerlo (Belgique), le jeune belge est impliqué sur un peu moins de 50 % des buts stéphanois (44%). Pas mal pour un joueur de 19 ans qui a dû assumer en début de saison le statut de recrue la plus chère de l’histoire du club.

Surtout, le n° 32 s’est imposé comme un élément indiscutable du 11 stéphanois, avec cinq buts et une passe décisive depuis le début de l’année 2025. De quoi lui permettre d’être pré-sélectionné avec les A de la Belgique par Rudi Garcia. Et peut-être même une première sélection dès la prochaine trêve internationale. Justement, Lucas Stassin a parlé de son adaptation par le quotidien belge Le Soir.

« J’ai travaillé à contre-sens, c’était contreproductif »

« Je n’ai pas ressenti la pression d’être la recrue la plus chère de l’histoire de l’ASSE, a-t-il d’abord expliqué. Mais comme je ne marquais pas lors de mes premiers matches, les gens n’étaient pas satisfaits et les critiques n’ont pas tardé. C’était la période la plus compliquée de ma jeune carrière. » Une période d’adaptation que Stassin avoue avoir géré avec son père, ancien joueur professionnel, et avec Romain Hamouma, l’entraîneur des attaquants de l’ASSE.

En difficulté pendant six mois, le Belge reconnaît tout de même ne pas avoir mis les ingrédients nécessaires pour endiguer sa mauvaise passe. « Je travaillais à contre-sens. J’étais frustré par mes performances et les résultats de l’équipe donc je dépensais beaucoup d’énergie mais c’était contreproductif. » Mais soucieux de vouloir inverser la tendance, le jeune attaquant a pris les choses en main : « J’ai pris contact avec Jean-François Lenvain, ex-responsable de la cellule sociale d’Anderlecht qui aide désormais énormément de sportifs de haut niveau sur le plan mental. »

« J’aspire enfin à un peu de stabilité à l'ASSE, mais tout ne dépend pas de moi »

Des efforts qui ont payé d’un point de vue personnel mais qui, pour le moment, ne permettent pas aux Verts de sortir de la zone rouge. Et un maintien pourrait dire beaucoup pour Stassin. « Je suis venu à l’ASSE car ce club à une histoire et je sais ce qu’il représente pour ses supporters. Je ferai tout, jusqu’au dernier jour, pour que l’ASSE reste en Ligue 1. Il est clair que j’aspire enfin à un peu de stabilité, mais tout ne dépend pas de moi. Si l’ASSE descend, les dirigeants voudront peut-être récupérer leur investissement. Il est trop tôt pour y penser mais c’est compliqué de ne pas avoir tout cela à l’esprit… »