Depuis quelques années, des associations anti-homophobies se plaignent de certains chants dans les stades de foot. A la fin du mois d’Octobre, plusieurs membres du gouvernement ont annoncés des mesures fortes. Ce week-end face à Strasbourg, des chants considérés comme homophobes par les instances ont étés entendus. Le ministre des Sports a réagi et menace désormais l’ASSE.

Des mesures inédites

Le match entre le PSG et Strasbourg, il y a quelques semaines n'a pas retenu l'attention pour son score. Des chants homophobes ont étés entendus dans les tribunes du Parc des Princes. Les Parisiens s’en prenaient aux Marseillais à une semaine du Classique. A 3 jours de ce choc, le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Gil Averous, avait annoncé des mesures strictes en réponse.

Interrogé sur la possibilité de chants de réponse de la part des supporters marseillais, il avait déclaré : "Une demande a été formulée auprès de la Ligue de Football Professionnel et de la Fédération Française de Football pour appliquer une suspension immédiate du match en cas de chants homophobes. Dès dimanche, si cela se produit, le match sera interrompu, et l'équipe hôte perdra la rencontre."

Le ministre des Sports va venir à la rencontre de l’ASSE

De nouvelles plaintes ont étés faites de la part des associations anti-homophobie ce week-end sur les réseaux sociaux. Elles concernent la rencontre entre l’ASSE et Strasbourg où des chants homophobes auraient étés entendus. Le ministre des Sports a réagi à cela via Twitter : "Inacceptable. Je ne souhaite pas m'indigner tous les dimanches. Chantés ou non, les messages qui banalisent le rejet et la discrimination doivent cesser. Des jeunes en souffrent chaque jour.

Il faut identifier, interpeler et interdire de stades les quelques-uns qui feignent encore de ne pas comprendre. Nous y travaillons avec Bruno Retailleau et Othman Nasrou.
Les stades doivent être des lieux de rassemblement et d'émotions partagées où aucun citoyen n'est rejeté. On peut mettre l'ambiance sans haine et insultes.

J'irai à la rencontre de l’ASSE dès les prochains jours, pour avancer."