Gautier Larsonneur s’est présenté en conférence de presse avant la rencontre contre Monaco. Le gardien de l’ASSE a répondu aux questions des journalistes présents sur place. Retranscription de ses propos.

Sur l’aspect défensif, justement, vous montez en Ligue 1. Y a-t-il eu des changements dans les joueurs sur l’aspect défensif ? Ou arrivent-ils avec beaucoup de certitudes ?

Non, aucune, parce que c’est un autre championnat. Les certitudes, on les crée au fur et à mesure des matchs. On a tout remis à zéro. On ne part pas avec notre classement de la meilleure défense de la saison passée en Ligue 2. Et surtout, ce n’est pas du tout notre championnat. Ce ne sont pas les mêmes équipes qu’on va affronter. Et ce ne sera pas les mêmes scénarios de match. Maintenant, on sait être très solide. C’est aussi un palier qu’on doit tous franchir pour maintenant être très solide en Ligue 1, que ce soit offensivement, défensivement, mais aussi après, c’est l’ensemble de l’effectif de l’ASSE qui doit s’améliorer à tout point parce que si on fait ce qu’on faisait la saison passée, on n’y sera pas.

En défense, il y a tout de même eu une arrivée, celle de Yunis Abdelhamid. Toi, en tant que gardien, ça va être un de tes relais sur le terrain. Comment juges-tu ces débuts et quelles relations as-tu avec lui ?

Yunis, c’est un joueur que j’ai retrouvé parce qu’on s’est rencontrés en milieu. C’est un gars qui a de l’expérience, qui a le charisme d’accueillir un joueur comme lui apporte toute sa grinta, toute son expérience. On en apporte tous au terrain, il y a d’autres joueurs aussi qui font partie des relais, qui diffusent avec Yunis, qui diffusent avec moi. Maintenant le but c’est de créer une alchimie tous ensemble, savoir comment il fonctionne, comment je fonctionne, pour qu’on soit le meilleur possible et qu’on soit tous le plus capable possible. Parce que voilà, dans quelques temps, il y aura peut-être des ajustements qui seront faits, mais pour l’instant, il n’y a pas de réel changement pour nous les joueurs.

Au niveau de l’effectif de l’ASSE, Etienne Green est parti en Angleterre. Est-ce que tu as un petit mot pour lui ? Qu’est-ce que tu lui souhaites suite à ça ?

Un petit mot, un petit mot. Tout d’abord, le remercier, parce que sans lui, la saison passée n’aurait pas été la même pour moi. La saison prochaine arrivera aussi. Que ce soit lui, Dreyer ou Boubacar Fall, ce sont des mecs avec qui je me suis très bien entendu, qui ont réussi à nous tirer vers le haut. C’est ce qui permet aujourd’hui à deux gardiens de fonctionner.

Avant cette reprise, ça veut dire que tu seras le capitaine de cette saison ? Est-ce que c’est acté ?

Il y a le coach après. Moi je l’ai eu en fin de saison passée parce qu’Anto n’était pas là. Je sais qu’aujourd’hui c’est Anto qui était capitaine et titulaire la saison passée. Donc voilà, cette saison on va voir comment ça se passe. Mais que je l’ai ou que je ne l’ai pas, je n’ai pas besoin de ça pour me sentir concerné, pour avoir un rôle de leader. Mais après comme je dis toujours, être leader c’est être dans les actes et dans le rôle.