Après leur qualification héroïque face au Japon, les Bleuets de Bernard Diomède ont affronté la Norvège dans la nuit de dimanche à lundi, avec l’ambition de rejoindre le dernier carré du mondial U20 au Chili.
Ils nous avaient fait vibrer jusqu’au bout de la nuit ! Mercredi dernier, à Santiago du Chili, l’équipe de France U20 s’était qualifiée pour les quarts de finale en venant à bout du Japon (1-0, a.p.). Une victoire au courage, obtenue grâce à un penalty transformé par Lucas Michal à la 123e minute, après une main d’un défenseur nippon et consultation de la VAR.
Ce succès arraché dans la douleur avait mis en lumière la solidarité et la combativité du groupe tricolore. Malgré une domination territoriale, les Bleuets avaient été mis en grande difficulté par des Japonais dangereux, auteurs de deux montants et de 24 tirs. Mais le gardien Lisandru Olmeta s’était montré impérial, permettant aux siens de survivre avant la délivrance finale. « Je suis fier de mes joueurs. Ce match a forgé notre collectif », confiait alors Bernard Diomède. « Fallait pas trembler, on a tout donné », ajoutait Lucas Michal, soulagé et heureux.
France - Norvège : objectif demi-finale du mondial U20 !
Dans la foulée de cet exploit, la France retrouvait la Norvège dans la nuit de dimanche à lundi (1h00, heure française), toujours à Santiago. Les jeunes Tricolores affrontaient une formation scandinave redoutable, tombeuse du Paraguay (1-0) en huitièmes.
Pour Djylian N’Guessan, l’attaquant de l’AS Saint-Étienne, ce quart de finale représentait une nouvelle opportunité de briller sous le maillot bleu et de fièrement représenter la formation stéphanoise. Après avoir gagné en expérience tout au long du tournoi, le Stéphanois espérait contribuer à une qualification historique pour les demi-finales.
Face à une équipe norvégienne compacte, bien organisée et physiquement solide, les Bleuets savaient qu’ils devraient faire preuve d’efficacité et de maturité. Bernard Diomède avait insisté sur la gestion des temps faibles et sur la capacité du groupe à garder le fil du match, dans un tournoi où chaque détail compte.