L’AS Saint-Étienne a vu de près passer une chance en or qui aurait pu transformer son avenir. Alors que de grands investisseurs cherchaient à s'implanter dans le paysage du football français, les Verts ont figuré parmi les clubs potentiellement rachetés. Pourtant, malgré cet intérêt, Saint-Étienne a manqué l’occasion d’attirer ces puissants financiers, tout en étant racheté dès ce mois de juin par le fortuné Larry Tanenbaum. L'avenir nous dira si ce fut une aubaine... ou bien une occasion ratée pour l'ASSE !
La famille Arnault, troisième fortune mondiale, et Red Bull, entreprise phare du sport international, ont envisagé sérieusement d'investir dans plusieurs clubs français. Lille, Bordeaux, Valenciennes mais également Saint-Étienne, semblaient être des candidats idéaux pour un tel projet. Des clubs générant de la ferveur, de la nostalgie...
L'ASSE aurait pu atterrir dans le panier de LVMH !
Daniel Riolo, éditorialiste à RMC Sport, a révélé cet intérêt passé : "Peut-être même que si le Qatar avait été vendeur, c’est le PSG qu’ils auraient racheté. Ils avaient envie d’un club de foot, ils ont regardé pour Lille, Bordeaux, Saint-Étienne…"
Ces propos confirment bien que Saint-Étienne faisait partie des options sur la table. L'ASSE, alors qu'elle était sur le marché des clubs en vente, aurait pu profiter de cette manne financière pour se reconstruire après des saisons difficiles et remonter en puissance. Mais pour diverses raisons, ce rachat ne s’est pas concrétisé, et c’est vers un autre club que les regards se sont tournés.
C’est finalement le Paris FC, club de Ligue 2, qui a réussi à séduire ces puissants investisseurs. Après plusieurs mois de négociations discrètes, l'information est sortie ces jours-ci : la famille Arnault, via sa holding familiale, va acquérir la majorité des parts du club parisien, en partenariat avec Red Bull, qui apportera son expertise et sa marque déjà bien ancrée dans le football européen avec des clubs comme le RB Leipzig et le RB Salzbourg.
Red Bull donne des ailes à un club de la capitale !
Selon les informations de L’Équipe, le président du Paris FC, Pierre Ferracci, gardera environ 30 % des parts du club jusqu’en 2027, date à laquelle il se retirera complètement. La famille Arnault, qui détiendra au départ 55 à 56 % des parts, finira par racheter l’intégralité du capital. Red Bull, quant à lui, prendra une participation de 15 %, mais son apport ne sera pas uniquement financier. Grâce à son réseau et à son savoir-faire en matière de développement de jeunes talents, Red Bull jouera un rôle clé dans la transformation du club. L’entreprise, qui a dernièrement nommé Jürgen Klopp directeur mondial du football chez Red Bull, possède de solides arguments.
Le rachat du Paris FC n’est pas simplement un investissement à court terme. La famille Arnault et Red Bull entendent construire un projet durable, avec des ambitions sportives claires : la montée en Ligue 1 dès la saison 2024-2025 et, à plus long terme, une installation solide au sommet du football français, avec des perspectives européennes.
100 à 200 millions d’euros, pour structurer l’équipe et le club !
Dès cette saison, le club a recruté intelligemment avec des joueurs comme Jean-Philippe Krasso, l'ancien stéphanois, et Maxime Lopez, symboles d’un changement d’ère au Paris FC. Leur objectif ? Garantir la montée en Ligue 1. Les nouveaux propriétaires prévoient également d’injecter des fonds conséquents dans les prochaines années, à hauteur de 100 à 200 millions d’euros, pour structurer l’équipe et le club.
Le projet de la famille Arnault et de Red Bull ne vise pas à rivaliser immédiatement avec le Paris Saint-Germain, mais à offrir une alternative solide au sein de la capitale. À terme, l’objectif est clair : se qualifier pour la Ligue des champions et devenir un acteur incontournable du football européen. Les ambitions sont grandes, mais avec de tels moyens et une telle expertise, le Paris FC pourrait rapidement bouleverser la hiérarchie du football français. Et l'ASSE se mordre les doigts d'être passé à côté d'une telle opportunité ?