L'ASSE a enfin trouvé un repreneur. Après plus de six années de péripéties, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont vendu le club au groupe Kilmer Sports Ventures. D'autres prétendants se sont manifestés jusqu'au bout du processus de vente. L'un d'entre eux se tourne à présent sur un autre club historique de la L1, le FC Nantes.

Le lundi 3 juin 2024 restera une date importante dans l'histoire de l'ASSE. Après une vingtaine d'années sous la présidence bicéphale du duo Romeyer - Caïazzo, le club stéphanois est passé sous pavillon canadien. La vente de l'ASSE aura fait couler beaucoup d'encre au cours de ces dernières années.  C'est finalement le milliardaire canadien Larry Tanenbaum qui a pris la succession en devant le nouveau propriétaire de l'ASSE par l'intermédiaire du groupe Kilmer. Ce dernier a choisi Ivan Gazidis pour mener ce projet qui vise à redonner ses titres de noblesses à un club en perdition depuis bien trop longtemps.

Devancé par Larry Tanenbaum à l'ASSE

Si Larry Tanenbaum a remporté le marché, c'est avant tout, car il a toujours été le choix de Bernard Caïazzo. Ce dernier a toujours souhaité trouver un milliardaire pour l'ASSE et ne s'en est jamais caché. Pour autant, plusieurs autres candidats se sont présentés devant KPMG. C'est notamment le cas du fonds d'investissement géré par le père d'Alexander Trent Arnold. Mickaël Arnold déjà investi en Formule 1 souhaite investir dans un club de Ligue 1. Il figurait parmi le projet intitulé "Panthère Noire" où on retrouvait également l'ancien agent expérimenté Paul Tavares. Un dossier doublé par Larry Tanenbaum qui avait depuis longtemps la préférence de Bernard Caïazzo.

Un autre club de L1 dans le viseur

À en croire les informations de l'Equipe, Mickaël Arnold n'aurait pas fait une croix sur la possibilité de rejoindre la L1. En effet, ce même fond se pencherait avec insistance sur le FC Nantes :

"Après s'être penché sur le dossier de rachat de l'AS Saint-Étienne, le fonds de l'international anglais se serait mis à étudier celui du ­Havre. Jusqu'à ce qu'il soit réorienté vers la reprise du FC Nantes par un membre de l'entourage de Waldemar Kita. Le président-propriétaire des Canaris depuis l'été 2007 se montrerait las des difficultés rencontrées à les ­ramener en haut de l'affiche de ­façon pérenne, malgré une victoire en Coupe de France en 2022, synonyme de retour sur la scène européenne. Cela lui vaut une haine tenace de la part des ultras nantais. Kita a d'ailleurs créé la surprise en retirant sa candidature au conseil d'administration de la LFP, le 6 septembre. [...]

Désireux de ­récupérer tout ou partie de son argent englouti dans les Canaris au travers du compte courant, l'homme d'affaires ­franco-polonais de 71 ans se montrerait (très) gourmand. Les Anglais auraient proposé 50 M€ payables en deux ans, sur les 125 M€ ­demandés. Soit une offre de 150 M€ au total. En plus de savoir si la ­famille Alexander-Arnold possède les moyens de son ambition se pose donc aussi la question de la réelle volonté de la famille Kita de vendre.

Jointe jeudi soir, elle nie catégoriquement toute discussion et ­envie de vendre."