Rogers veut prendre le contrôle total du géant MLSE, propriétaire des Raptors et Maple Leafs. Une opération à plusieurs milliards qui pourrait faire les affaires de Larry Tanenbaum, président de l’AS Saint-Étienne.
Un sujet au Canada, bien loin de l'ASSE, pourrait en intéresser plus d'un…
Une vente à venir qui pourrait rapporter gros
Le groupe canadien Rogers Communications prévoit d’acquérir la totalité du capital de Maple Leaf Sports & Entertainment (MLSE), déjà détenu à 75 %. Une montée au capital qui viserait les 25 % restants dans les 18 mois à venir, selon les déclarations de Glenn Brandt, directeur financier du groupe, lors d’une conférence téléphonique le 23 octobre dernier.
Et l’un des principaux intéressés n’est autre que Larry Tanenbaum, actuel président de l’AS Saint-Étienne. Via sa société Kilmer Sports Inc., il détient 20 % des parts restantes de MLSE.
Une valorisation de MLSE à plus de 15 milliards de dollars
Avec des franchises prestigieuses dans son giron (les Maple Leafs en NHL, les Raptors en NBA, le Toronto FC ou encore le BMO Field, hôte de matchs de la Coupe du Monde 2026), MLSE est évaluée à plus de 15 milliards de dollars, selon le PDG de Rogers, Tony Staffieri.
Larry Tanenbaum pourrait donc, dans le cadre de la vente à venir, empocher plusieurs milliards de dollars canadiens, renforçant ainsi son assise financière.
Un élément qui ne passera pas inaperçu du côté de l’ASSE, où le président canadien est le grand patron du projet porté par le fonds Kilmer Sports Ventures.
Un timing qui interroge à Saint-Étienne
Tanenbaum est officiellement président de l’AS Saint-Étienne depuis juin 2024, après le rachat du club par Kilmer Group. Ses investissements à Sainté ont déjà été important. Cette revente de MLSE pourrait offrir des marges de manœuvre financières accrues. C'est notamment ce qu'affirme But pour le prochain mercato.
Difficile, à ce stade, de savoir si une partie de ces revenus sera réinvestie dans le projet stéphanois. Mais à l’heure où l’ASSE espère retrouver l’élite, cette information financière, venue d’outre-Atlantique, ne peut être ignorée.
Source : Financial Post