À la veille du choc face à l’ASSE, Daylam Meddah s’est exprimé en conférence de presse. Le milieu défensif du Pau FC a livré son analyse sur la forme actuelle de son équipe et les enjeux du déplacement à Geoffroy-Guichard.
Les protégés de Nicolas Usaï aborderont l'opposition du jour avec un esprit de revanche. Défait par trois buts d'écart à domicile face à Dunkerque, le Pau FC a subi son premier revers depuis septembre (3-0).
"C’est à nous de nous reprendre, ensemble."
Daylam Meddah : "On a essayé d’aborder ce match du mieux possible, mais ça n’a pas marché, vu le score et le contenu. Ce qui a manqué ? Franchement, comme je l’ai dit, on a essayé de le prendre comme d’habitude, mais on est tombé sur une très belle équipe. Ça arrive. Dans ce championnat, on peut perdre ou gagner contre n’importe qui.
Ce qui nous a un peu plombés dernièrement, c’est qu’on avait l’habitude de marquer tôt. Là, on a subi, on n’a pas eu la possession, on a encaissé deux buts rapides. C’est ça qui nous a mis dans le trou. Ça peut arriver de tomber sur une belle équipe ou d’être un peu en-dedans.
Je pense qu’ils nous ont bien analysés. Avec l’enchaînement des victoires, on est plus observés, plus attendus. Il faut faire avec. C’est à nous de nous reprendre, ensemble. Et on a la chance de pouvoir le faire vite, dès mardi."
L'occasion parfaite pour relancer la machine en Ligue 2
Daylam Meddah : "Saint-Étienne ? Très beau stade, très belle équipe, de très bons joueurs. C’est la meilleure façon de se relancer. Ils sont dans une situation similaire à la nôtre : une lourde défaite, un carton rouge… un scénario qui se ressemble. C’est un bon match pour rebondir.
Il y aura de l’ambiance, des supporters qui mettent de la voix. C’est un stade de Ligue 1. Mais on a assez d’expérience dans le groupe pour ne pas y aller avec la peur. On y va déterminé, avec l’envie de gagner. On veut repartir sur une nouvelle série.
C’est excitant. Il y a des bons supporters, ça pousse, que ça aille bien ou non. J’espère qu’on fera un bon match. On est tous concentrés, concernés. On verra ce que ça donne."