Des supporters du LOSC ont été pris pour cible par des fans de l'AS Saint-Étienne à la sortie du Stade Geoffroy-Guichard, vendredi, après la défaite de leur équipe (1-0). Un dépôt de plainte collectif a été engagé en raison des dégâts matériels constatés. Comme révélé par Le Petit Lillois et confirmé par L'Equipe, le LOSC a déposé plainte après ces incidents.

Ce deuxième déplacement de la saison pour les supporters lillois les menait dans le Forez, où ils ont accompagné les Dogues. Environ deux cents d’entre eux étaient présents en tribunes et ont assisté à la rencontre qui s’est conclue par une victoire des Verts (1-0). À la sortie du stade, des heurts ont eu lieu selon plusieurs supporters lillois. Selon des témoins, des supporters nordistes auraient été pris à partie par leurs homologues stéphanois alors qu'ils s'apprêtaient à reprendre la route.

Un guet-apens tendu en pleine ville ?

Après la rencontre, les supporters lillois attendaient dans leurs véhicules le feu vert pour quitter le stade. Escorté par des forces de l’ordre jugées en nombre insuffisant (deux fourgons J9 et quelques CRS ?), le convoi d'une quarantaine de voitures a pris la direction de la sortie de la ville. Cependant, à peine engagés sur un boulevard, ils ont été arrêtés par une embuscade. Un témoin, cité par le mPetit Lillois, parle d’un véritable « guet-apens ».

Selon plusieurs témoins, entre 30 et 50 individus, certains portant des tenues aux couleurs locales et munis de battes de baseball, ont surgi, attaquant les véhicules. Un supporter lillois raconte : « J’ai vu arriver des individus avec une table en fer. J’ai essayé d’accélérer, mais c’était encore pire pour ceux à l’avant. » Des tables et chaises d'un café proche ont été utilisées comme projectiles contre les voitures. Heureusement, les agresseurs n’ont ciblé que les carrosseries.

Plainte du LOSC qui s'associe à ses supporters

Les forces de l’ordre sont finalement intervenues pour disperser les assaillants, mais les dégâts étaient déjà faits. Selon RMC, aucun blessé n’a été signalé et aucune interpellation n’a eu lieu au moment des faits. Toutefois, le traumatisme demeure pour les victimes qui doivent désormais gérer les frais de réparation, estimés entre 500 et 1000 euros.

Le LOSC a lancé une plainte collective, à laquelle se joignent de plus en plus de témoignages. Un suspect a finalement été interpellé à la suite de ces événements.