Après le match nul contre Angers, 3-3 la semaine dernière, l'ASSE recevait à nouveau ce week-end. Opposés à l'OGC Nice, les Verts se frottaient à une équipe qui joue les premiers rôles de ce championnat de Ligue 1. Ils enchaîneront ensuite avec deux rencontres face à des concurrents directs pour le maintien en se déplaçant sur les pelouses du Havre, puis de Montpellier. Dans sa chronique pour Le Progrès, Patrick Guillou revient sur ce match perdu 1-3.

Face à l'une des toutes meilleures équipes du championnat, l'ASSE a eu du mal à exister en seconde période. Pourtant, durant le premier acte, les stéphanois avaient la maîtrise du ballon. Cela n'a cependant pas empêché les aiglons de faire la différence au bout de quelques minutes de jeu... Les joueurs de l'ASSE sont ensuite revenus au score grâce à Lucas Stassin, avant de céder durant le second acte.

Un bilan alarmant pour l'ASSE

"Dans une ambiance survoltée, le Peuple Vert avec des yeux émerveillés regarde en espérant l’objectif de cette fin de saison." 

Cet objectif maintien sera une rude bataille pendant encore plusieurs semaines. L'ASSE ne devra pas se rater face au Havre et à Montpellier. Or, aujourd'hui, les Verts ont un mauvais bilan comptable si l'on regarde les deux derniers mois.

"Série de huit matches sans victoire. Trois points sur 24 possibles. 21 buts encaissés. Zéro cleansheet."

Pourtant, il y a quand même eu quelques éléments positifs sur ce match. Notamment dans le premier acte, où les joueurs de l'ASSE ont eu la maîtrise de ballon avec 68% de possession de balle.

Des points positifs à valoriser ?

"Les arrêts de Larsonneur, l’activité de Bouchouari, la volonté de Pétrot et la disponibilité de Stassin. À noter aussi la discipline tactique de Tardieu et l’action collective stéphanoise sur l’égalisation. [..] En première période, la progression du ballon en triangle était intéressante, bien aidée par la passivité déconcertante des Niçois."

Mais, ce que l'ASSE paye cash, ce sont ses erreurs individuelles

"Ces erreurs individuelles sont pénalisantes pour un groupe en quête de repères et de confiance. [...] Rythme et tempo moins dominés et connexions entre joueurs moins évidentes. Réfléchir à un plan B pour la gestion des fins de matches."