L’ASSE s’apprête à disputer une véritable finale sur la pelouse du stade Saint-Symphorien. L’entraîneur roumain du FC Metz s’est présenté en conférence de presse ce samedi. L’occasion de se projeter sur ce qui devrait être son dernier match sur le banc messin.

Lazlo Boloni s’en prend à son attaque

Lazlo Boloni (entraîneur Metz) : « Il y avait une incertitude pour Sabaly. Je crois que le médecin va donner son avis et après, on prend la décision. (Le joueur figure bien dans le groupe du FC Metz). 
Je crois que la recette est assez simple à dire. Beaucoup plus difficile à faire. C’est toujours plus compliqué de mettre en pratique ce que tu as préparé. Je ne vais pas inventer une nouveauté. Si on gagne le match, à l’heure où on est égalité. Après, comment tu le gagnes ? C’est une autre question.
Pardon, combien tu gagnes ? C’est une autre question. Je vais faire simple avec vous comme avec l’équipe. Je ne vais pas faire de philosophie avec des « si » hypothétique, etc.
Une équipe gagne quand défensivement, elle est solide. Quand elle résiste à des attaques. On sait bien qu’ils ont une bonne attaque, une attaque efficace. Il faut qu’on résiste. On doit être assez énergique, assez agressif dans le bon sens du terme pour qu’offensivement, on ait le maximum de force possible. Le maximum de force technique, physique, mentalité. »

Les supporters devront pousser Metz

Lazlo Boloni (entraîneur Metz) : « À l’aller, j’ai vu une certaine forme de stérilité. Peut-être que ce n’est pas le bon mot, mais une certaine naïveté alors. Une certaine naïveté de la part de nos offensifs. Ce n’est pas tout à fait nouveau. Notre attaque a été assez naïve pour ne pas parvenir à davantage s’extirper. C’est ça qu’on doit changer.
Je n’ai pas trop l’habitude de demander l’aide au Public. Mais, je la demande là. On sait que les joueurs ont besoin de ça. On sait que deux messages, positif et négatif, peuvent arriver dans nos oreilles pendant le match. Je suis persuadé que ce collectif va tout faire pour qu’on continue en première division. On a toujours passé les différents orages, car à notre force collective. »

Après, il y a des limites. Je comprends qu’il y a des moments quand même nous, on a très mal quand on compte le nombre de matchs perdus sur un petit but d’écart. L’énervement des supporters n’est pas plus grand que notre douleur. »