En conférence de presse, avant la rencontre à Toulouse, Olivier Dall'Oglio et Ibrahim Sissoko se sont présentés devant les journalistes. Alors qu'il était question de commenter l'arrêt de la rencontre ASSE-OM, Sissoko a réagi. Des propos mal compris qui ont donné lieu à un quiproquo sur lequel revient le joueur.
Pas moins de 450 engins pyrotechniques ont été déclenchés dimanche dernier, lors de la rencontre entre l'AS Saint-Étienne et l'Olympique de Marseille (0-2). Les Magic Fans célébraient les 20 ans de l’Avant-Garde, l’une des factions du groupe. Cette impressionnante utilisation de fumigènes et de pots de fumée, particulièrement en fin de match, a entraîné une interruption de plusieurs minutes dès le début du temps additionnel, en raison d’un épais nuage qui gênait la visibilité sur le terrain et dans les tribunes.
En conférence de presse, Olivier Dall'Oglio et Ibrahim Sissoko ont été questionnés sur cet arrêt de jeu. Le buteur des Verts a exprimé son agacement : "Les interruptions suite aux fumigènes ? Ça fait chier, clairement. Ça fait chier. On s'arrête pendant trois, cinq minutes à attendre. On ne sait pas ce qu'on attend. Donc non, c'est relou. Déjà, ça coupe le match. Et en plus, ça fait chier tout le monde."
Sissoko : "Ma réponse portait sur le ressenti pendant les arrêts de jeu"
Des propos équivoques qui ont été pris, notamment par notre média, comme un reproche lancé aux supporters stéphanois. Il n'en était absolument rien. Seul le fait que la rencontre soit stoppée était pointé comme une situation désagréable par Ibrahim Sissoko qui a tenu à préciser sa déclaration afin d'ôter le moindre doute sur le fait qu'il ait accusé les supporters.
Via une story Instagram, le joueur déclare : "Pour clarifier les incompréhensions suite à ma conférence : ma réponse portait sur le ressenti pendant les arrêts de jeu, en aucun cas sur la pyro ou les animations, qui font la force et la richesse de nos tribunes. Je pense que vous savez mon engagement pour l'ASSE, pour nos couleurs et pour les gens qui font vivre ce club, de l'intérieur ou en dehors. Restons unis."
La polémique est close.