Ce samedi soir (20h00), l’AS Saint-Étienne retrouve Geoffroy-Guichard pour son premier match à domicile de la saison face à Rodez. Une affiche déjà importante pour les Verts, désireux d’effacer les regrets du nul concédé dans le temps additionnel à Laval (3-3). Eirik Horneland s'est exprimé, lors de l'avant-match, au micro de beIN Sports, tout comme Didier Santini, coach de Rodez et Maxime Bernauer, joueur de l'ASSE.

Reléguée en mai dernier après une saison douloureuse en Ligue 1, l’ASSE n’a pas eu l’intersaison idéale pour reconstruire sereinement. Le mercato, encore en mouvement, a apporté des renforts mais l’équilibre du groupe reste à trouver. Certains départs sont toujours envisagés, plusieurs joueurs reviennent à peine à la compétition, et le mois d’août s’annonce déterminant pour clarifier les contours de l’effectif.

Face à Rodez, formation réputée solide et accrocheuse, les Stéphanois devront se montrer plus constants et efficaces que lors de leur déplacement en Mayenne. Au-delà du résultat, l’attente du public est forte : voir une équipe conquérante, capable de transformer les promesses affichées par séquences en véritables certitudes. C'est dans ce contexte qu'Eirik Horneland s'est exprimé au micro de beIN Sports, juste avant la rencontre :

Didier Santini (entraîneur de Rodez) : « Comme je le répète souvent, je suis vraiment heureux de venir jouer ici. Avec un tel public, Saint-Étienne mérite la Ligue 1. C’est une chance pour nous de pouvoir évoluer dans une telle ambiance.

Ensuite, il faut rester fidèles à nos principes : ne pas reculer, chercher à avancer, à jouer. On connaît la qualité de l’adversaire, on sait qu’il faudra s’adapter. La plupart de mes joueurs découvrent Geoffroy-Guichard, seuls quatre avaient déjà joué ici. Ce n’est jamais évident de s’habituer au bruit, à l’ambiance, à la communication sur le terrain. Mais ils vont apprendre très vite.

Oui, ça faisait partie de ma causerie d’avant-match. Je voulais leur expliquer ce qu’est le Peuple Vert. Ils l’ont peut-être vu à la télévision, mais ce n’est pas pareil que d’y être. On entre dans un stade extraordinaire, et c’est ce que tout joueur recherche : évoluer dans une telle atmosphère. Quand on est sportif de haut niveau, on veut jouer dans des stades mythiques comme celui-ci. »

Eirik Horneland (entraîneur de l'ASSE) : « La Ligue 2 ? Non, je ne suis pas surpris par le niveau. C’est un championnat relevé. Les équipes sont bien organisées, avec beaucoup de bons joueurs. C’est une ligue très physique, et on l’a bien ressenti face à Laval. Quand tu as l’initiative, tu peux imposer ton jeu. Mais dès que tu la perds, tout devient beaucoup plus difficile. »

Maxime Bernaueur (joueur de l'ASSE) : « Ma blessure ? Ça va de mieux en mieux. Normalement, pour le prochain match à domicile, je devrais réintégrer le groupe.

La descente a été une grosse déception. Mais malgré cela, on a retrouvé un public exceptionnel : 33 000 personnes au premier match de Ligue 2, le 15 août, après une relégation… Honnêtement, je ne connais pas beaucoup de clubs capables de rassembler autant dans un tel contexte.

Aujourd’hui, on connaît nos objectifs. Le club est ambitieux et ne s’en cache pas : il veut remporter le championnat. Avec l’histoire de Saint-Étienne et les investissements réalisés cet été, on se doit de répondre sur le terrain.

Il y a beaucoup de caractère dans l’équipe, c’est une vraie force. Le groupe est renouvelé, il faudra du travail, tout ne sera pas parfait tout de suite. Mais la qualité est là, et je suis convaincu qu’on peut réaliser une très belle saison. »