Eirik Horneland est définitivement pointé du doigt du côté de l'ASSE. Un temps pour son dogmatisme, puis pour son management de l'effectif. L'entraîneur norvégien ne fait plus l'unanimité depuis un mois. Analyse dans le dernier Sainté Night Club.
L'ASSE a radicalement changé de visage en quelques semaines. Avec quatre défaites depuis fin septembre, les Stéphanois n'ont pas su capitaliser sur la victoire à Montpellier, ni sur l'humiliation infligée à domicile face à Pau (6-0). Et l'entraîneur de l'ASSE pourrait-être la cause de tous ces maux.
Horneland incompatible avec l'ASSE ?
"Quand ça se passe mal, quand ton équipe est ciblée toujours pour les mêmes choses — les soucis défensifs, les entames de match ratées — forcément, c’est le coach qu’on pointe du doigt", indique Valentin, chroniqueur.
"C’est un coach beaucoup trop dogmatique. Il a une belle vision du foot. Mais elle n’est pas forcément compatible avec les joueurs qu’il a sous la main actuellement. Il n’a pas les profils pour mettre en place le "football total" qu’il cherche à imposer. Et le souci, c’est que l’identité d’un entraîneur, c’est aussi sa philosophie. Si tu ne peux pas appliquer ta philosophie, tu apportes quoi à ce groupe ? Dans ce cas-là, tu ne sers à rien.
Quand on voit la déclaration de Tardieu, ça renforce encore cette idée. Si les joueurs ne captent pas les consignes, c’est qu’il y a un souci dans la transmission."
"Le temps joue contre nous."
La situation est telle qu'un départ d'Eirik Horneland n'est pas à exclure dans les prochaines semaines.
"Si on prend une valise à Troyes. Pour moi, la question du licenciement se pose, avance Pierre. Je suis convaincu que n’importe quel coach français, avec cette équipe-là, arrivent à nous faire remonter. Donc si, à la trêve de Noël, Horneland nous a mis à 10 points de la première place, je crois qu’il faudra agir."
Et le parallèle avec la récente promotion de l'ASSE en Ligue 1 fait écho avec la situation actuelle, analyse Valentin "Si Batlles était resté, je suis persuadé que l’ASSE ne remontait pas. Donc s’il doit y avoir un changement, c’est pendant la trêve hivernale. Parce que le temps joue contre nous. Et dans ce championnat super instable, ça peut vite basculer. C match contre Troyes doit être un vrai révélateur."