Gautier Larsonneur s’est présenté en conférence de presse avant la rencontre contre Monaco. Le gardien de l’ASSE a répondu aux questions des journalistes présents sur place. Retranscription de ses propos.

Vous commencez par un des cadors du championnat, cela permet de se mettre tout de suite dans le bain ?

Ah oui, un cador, c’est sûr. C’est l’équipe qui a fini tout en haut la saison passée, qui a fini deuxième si je ne me trompe pas. Donc oui, on va vite se mettre dans le bain. On sait à quoi s’attendre parce qu’on a vu ce qu’ils ont fait lundi soir à Barcelone. On sait que c’est une équipe qui jouera le haut du tableau. Donc voilà, on va aller jouer un très bon match.

Justement, quand tu as vu ce score à Barcelone, c’est impressionnant.

C’est impressionnant, oui. Après, quand on regarde l’effectif de Barcelone sur le match, ce n’était pas encore leur équipe type. Maintenant, voilà, cette équipe-là, elle ne joue pas dans le même championnat que nous, mais on aura le cœur d’aller prendre les points.

Comment juges-tu la préparation de l’ASSE pour cette saison ? L’équipe est-elle prête ?

Prête, oui, oui. Là-dessus, je n’ai pas d’inquiétudes. On a énormément travaillé. Maintenant, voilà, on sait qu’on a encore du travail. La saison, c’est très, très long. Donc voilà, on a fait des amicaux, des oppositions, mais comme je vous le dis, il n’y a rien de tel que le championnat, donc demain, on y verra un peu plus clair. Et surtout, on a un enchaînement de trois matchs qui est sympa à faire. Donc déjà, pour ces trois matchs, on prend un peu plus ses marques.

Qu’est-ce qui a été bien et qu’est-ce qui a été moins bien pendant les amicaux de l’ASSE ?

On a essayé de repartir avec des principes de jeu qu’on avait commencé à mettre en place la saison passée. Défensivement, on arrive encore à être assez hermétique, même si on a pris un but à chaque fois. Après, les matchs, c’était différent. Des fois, c’était 120 minutes. Donc, ce n’est pas vraiment le repère de match. On essaie de travailler les principes que le coach avait commencé à nous inculquer la saison passée pour les bonifier. Et maintenant, on doit surtout les améliorer parce qu’il y a un gap très significatif entre la Ligue 2 et la Ligue 1. Et on voyait déjà qu’en Ligue 2, on n’avait pas de marge. Donc, à nous, maintenant, de travailler énormément pour faire bonne figure en Ligue 1.

Tu as connu la Ligue 1, tu as connu la Ligue 2, qu’est-ce que ça change pour toi ?

Il y a beaucoup de choses qui changent. C’est sensiblement la même chose dans les grandes ligues. C’est une adaptation qui doit être faite. J’ai eu la chance de la connaître déjà pendant deux saisons de la Ligue. Je n’arrive pas dans l’inconnu. Je sais ce qu’on va affronter. Je sais qu’il y aura des moments dans la saison où on sera plus dangereux. Peu de moments où il faudra surfer et il faudra bien gérer tout ça parce qu’en pleine saison, tu joues la montée, tu gagnes un nombre de matchs qui est considérable.

C’est toujours plus facile de gérer une saison. On sait qu’il y aura peut-être des moments un peu plus durs que la saison passée, même si la saison passée est en relief. Il y aura des phases à passer qui seront dures pour un club pro. C’est la taille du terrain, c’est la taille du but, c’est le nombre de joueurs. Mais oui, les supporters ici, c’est vrai qu’il y a une attente qui est toute particulière parce que déjà en Ligue 2, on sait la chance qu’on a de jouer à l’ASSE. Donc en Ligue 1, on le ressent encore plus. Parce que je suis arrivé il y a un an et demi et on était 20e en Ligue 2.

Leur faire honneur et surtout faire preuve de valeur sur le terrain. Parce que voilà, si on met les mêmes valeurs qu’en fin de saison, avec travail, ambition, solidarité, ils seront fiers de nous. Et c’est ça aussi l’objectif. Oui, j’ai vu que ça augmente très vite. Donc, tant mieux, tant mieux. Et on les attend la semaine prochaine.