La remontée de l’ASSE en Ligue 1 lui redonne une visibilité médiatique nationale. En dehors des médias nationaux spécialistes comme L’Equipe ou RMC, Libération a consacré un papier globale sur la résilience de la ville de Saint-Etienne, qui semble renaître de ses cendres. Bien évidement, l’article fait mention de l’AS Saint-Etienne, dans des termes plus élogieux les uns que les autres.

Sainté est une ville de foot, populaire au sens noble du terme »

Extraits de l’article de libération, écrit par Marlène Thomas : « Souvent simple ville de passage sur l’axe sud des vacances, Saint-Etienne ne se dévoile qu’en son cœur. Et pour prendre le pouls de cet ex-bastion industriel, il faut plonger dans le Chaudron. Sainté est une ville de foot, populaire au sens noble du terme, imprégnant toutes les couches sociales, traversant les générations.

Lointaine est pourtant l’épopée des Verts ayant mené jusqu’à la finale mythique de la Coupe d’Europe des Clubs Champions de 1976. La récente montée du club en Ligue 1 après six matches à guichets fermés, une fréquentation fracassant les scores de L2, n’a fait que le confirmer : la ferveur stéphanoise n’a nul pareil en France. A s’y méprendre, dans les rues, la victoire de l’ASSE en barrage contre Metz prenait des allures de finale de Coupe du Monde.

« Le stade Geoffroy-Guichard, c’est notre tour Eiffel »

Une bouffée de joie dans une ville ayant accusé le coup de la chute de Casino, aux origines du club dès 1919, et de la mise en examen du maire Gaël Perdriau pour chantage. « Le stade Geoffroy-Guichard, c’est notre tour Eiffel », introduit Laurent Chastellière, responsable du Musée des Verts, en soufflant « c’est un club à part. » Cet attachement pour l’ASSE porte la ville bien au-delà de ses frontières. Consciente de cette aura, l’ASSE a été la première à ouvrir sur 800 m2 un musée dédié, dont près de la moitié des visiteurs ne sont pas de la région. »