L’ASSE boucle la phase aller de Ligue 2 2025-2026 avec nul contre Bastia (2-2) et donc un bilan insuffisant. Malgré une position encore dans les temps de passage, les Verts peinent à convaincre et inquiètent en interne. La présence remarquée d’Ivan Gazidis à Geoffroy-Guichard lance les interrogations sur la situation d’Eirik Horneland, désormais sous pression.

La phase aller est terminée. Et le sentiment reste mitigé. Comptablement, l’ASSE n’est pas larguée. Mais sportivement, les doutes sont nombreux. Les Verts n’ont pris que 13 points sur les dix derniers matchs. Une série trop faible pour un candidat à la montée directe. Les prestations manquent de maîtrise. Les erreurs individuelles se multiplient. La défense souffre. L’attaque peine à compenser.

Les blessures ont freiné la dynamique. Plusieurs cadres ne sont pas à leur meilleur niveau. L’équipe ne dégage pas de certitudes. À mi-saison, le projet sportif interroge. Et la patience des dirigeants semble s’effriter.

ASSE : un bilan de mi-saison loin des attentes

À l'été 2025, le club affichait clairement son ambition. Remonter directement en Ligue 1. Six mois plus tard, le compte n’y est pas. Les Verts alternent le bon et le moins bon. Trop souvent, ils déçoivent. Trop souvent, ils se mettent en difficulté seuls.

Les erreurs défensives coûtent cher. Certaines sont difficiles à expliquer à ce niveau comme celles de Bastia. Le collectif manque de sérénité. L’équilibre reste introuvable. Face à Dunkerque ou d’autres concurrents directs, l’ASSE n’a pas rassuré. La dynamique actuelle ne correspond pas à celle d’un futur promu. Et le classement, s’il reste acceptable, ne masque plus les failles.

Ivan Gazidis à Saint-Étienne, un signal fort ?

Pour la dernière à domicile de la phase aller, Ivan Gazidis était présent à Geoffroy-Guichard. Un fait rare cette saison. Le président gère habituellement ses missions à distance. Sa venue n’est donc pas anodine. Il a notamment assisté à la rencontre de foot fauteuil. Un geste symbolique. Mais aussi un signe d’implication renforcée.
Dans un contexte sportif tendu, cette présence interroge. Simple visite institutionnelle ou prémices de décisions importantes ? À l’approche du mercato hivernal, le timing interpelle. Le club est à un tournant.

Eirik Horneland, premier fusible de l’ASSE ?

Inévitablement, le nom d’Eirik Horneland revient au centre des débats. Le coach norvégien n’est pas encore menacé officiellement. Mais il apparaît comme le premier fusible potentiel. La progression jugée insuffisante de l’équipe alimente le doute. Surtout, certaines déclarations récentes interpellent. « Il faut marquer, oui, mais surtout arrêter de souffrir autant défensivement. Et sur ce point, peu importe la personne : que ce soit avec moi ou quelqu’un d’autre, il faudra trouver cet équilibre. La clé est là. »

Pour la première fois, Horneland ouvre la porte à une remise en question profonde. Y compris de sa propre capacité à trouver les solutions. Autre signal faible : son aveu de ne pas être pleinement associé à la cellule de recrutement pour le mercato hivernal lors de la conférence de presse face à Dunkerque. Un fonctionnement qui semble se distendre. Un lien qui s’effrite. Dans le Forez, la réflexion est lancée. Kilmer et ses décideurs vont-ils désavouer leur premier choix fort en limogeant Eirik Horneland, la réflexion est au cœur des débats à l'Etrat !