Plusieurs jours, plusieurs semaines que la vente de l’AS Saint-Etienne n’avait pas fait parler. Alors que les stéphanois attaqueront le championnat ce samedi à Dijon, la vente du club revient sur le devant de la scène…
Non pas le tube de l’été. Mais le tube des quatre dernières années. C’est reparti pour un tour. Est-ce que cette fois-ci ce sera la bonne ? Trop tôt pour le dire.
Retour sur une cascade de fiasco
Peak6 en 2018
Si on remonte rapidement le film sans fin de la vente du club, nous pourrions débuter en 2018. À l’époque le fond d’investissement Peak6 entre en négociations exclusives pour l’acquisition des parts de Bernard Caiazzo et Roland Romeyer. Alors que tout semblait bien ficelé, les américains se retireront. La faute à qui ? Rien n’est certain. Si ce n’est que les acheteurs ne sont pas tombés d’accord avec les vendeurs.
En avril 2021, les co-actionnaires réaffirment leur volonté commune de vendre par un communiqué. KPMG est alors engagé pour étudier la solvabilité des repreneurs intéressés. Tour à tour défile alors plusieurs noms. Olivier Markarian en premier. Sponsor historique et membre du conseil de surveillance montre rapidement son intérêt. Il apparaît que le projet de l’entrepreneur drômois ne convainc pas Roland Romeyer et Bernard Caiazzo.
Cambodgien, russe, américain... rien n'y fait !
S’en suit alors le fameux prince cambodgien Norodom Ravichak. Après plusieurs semaines, l’ASSE menace de déposer plainte à son encontre pour usage de faux. Il n’en est rien à ce jour à notre connaissance. Ensuite ce fut le projet porté par Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer. Là encore, en vain.
En fin d’année, l’oligarque russe Lomokin envoie une délégation à Geoffroy Guichard. De quoi enflammer les débats chez les supporters. Les résultats sont catastrophiques. Trop pour les russes ? Aucune offre ne parviendra sur le bureau des actionnaires.
Les Verts sont au plus mal sportivement. Il faut réagir vite pour sauver le soldat stéphanois. Mais rien n’y fait, la vente ne se fait toujours pas. Faute d’offres satisfaisantes selon un nouveau communiqué des actionnaires paru fin 2021.
Plusieurs mois plus tard, alors que les Verts jouent leur survie en Ligue 1, le nom de David Blitzer sort du bois. Milliardaire américain disposant d’une bonne expérience dans le sport business, il a bonne presse. Tout pour séduire et susciter des attentes importantes chez les supporters. Il n’en sera rien. Malgré la visite d’une délégation américaine à Geoffroy Guichard, une nouvelle fois, vendeurs et acheteurs ne tombent pas d’accord. Difficile de dire si une offre ferme a vraiment été déposée. Peu importe au final.
Une nouvelle saison avec la même direction ?
Alors que nous nous pensions repartir pour quelques mois au moins avec les mêmes actionnaires, voilà que le Progres nous annonce une nouvelle qui agite à nouveau les supporters. Un nouveau repreneur potentiel a visité les infrastructures de l’AS Saint-Etienne. Difficile d’affirmer quoi que ce soit si ce n’est que l’intérêt de ce mystérieux repreneur semble concret pour s’être déplacé jusqu’à Saint-Etienne.
Photo : Jean Paul Thomas / Thomas Pictures / Icon Sport
Le journal local évoque l’intérêt de deux repreneurs. Ces dernières semaines, celui du canadien John Chayka reste en toile de fond dans le milieu. De là à déduire qu’il s’agit d’un des deux repreneurs intéressés par l’ASSE, il est trop tôt pour le dire. Une chose est sûre, les supporters sont épuisés par les différents épisodes de cette vente trop souvent avortée.
Roland Romeyer ne cesse de le rappeler à qui veut l’entendre, il veut vendre et se retirer. Bernard Caiazzo s’est quant à lui retirer des instances où il exerçait un mandat (LFP). Synonyme de sa volonté de vendre.
Et si cette fois c’était la bonne ?
L’#ASSE en Ligue 2 : une ardoise à effacer, l’espoir à retrouver
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