Retour du championnat après la trêve hivernale. Les Verts retrouvent un Chaudron amputé du Kop Sud, suite aux huis clos prononcés après les fumigènes allumés lors de la réception du promu manceau. Pour cette reprise, les Stéphanois accueillent un autre promu. L’ASNL de Pablo Correa, qui aimerait bien réussir le même coup que les Manceaux. En prime time sur les antennes de beIN Sports .
Après être descendu aux purgatoires du National pendant trois saisons, l’AS Nancy-Lorraine retrouve la Ligue 2. Auteur d’un début de saison intéressant, le club lorrain est désormais rattrapé par les exigences du championnat et traverse une période plus délicate. Le club formateur de Michel Platini, la légende stéphanoise, se déplace dans le Chaudron pour la première fois depuis le 21 décembre 2016 (0–0). À l’époque déjà, l’entraîneur nancéien se nommait… Pablo Correa. Au micro de Florian Genton le coach Nancéien se confie.
L'inexpérience du promu
Interrogé sur la situation de l'ASNL au classement le coach se veut pragmatique concernant l'inexpérience de son équipe :
”Compliqué, oui, les derniers résultats ne sont pas bons. On a très bien commencé le championnat avec deux victoires et deux nuls. Heureusement qu’on a fait cette entame-là, ça aurait pu être plus compliqué. Mon groupe n'a pas connaissance de ces stades, de ces équipes qui sont plus qualifiées, avec plus de métier.”
Le coach insiste également sur l’importance de gérer les émotions :
« Il faut gérer les émotions. Ça fait partie de l’engagement des footballeurs pros. On l’a vécu à Montpellier : un rouge au bout de 20 minutes, après deux jaunes. On essaye d’apprendre. Notre équipe manque de métier, nos joueurs n’ont pas la connaissance de ce niveau-là. »
L’ASNL traverse un moment charnière. Confrontée aux exigences de la Ligue 2, l’équipe doit progresser rapidement. Pour Correa, ces leçons font partie du processus.
On vient pour jouer notre chance dans le Chaudron.
Malgré les difficultés, Pablo Correa refuse d'arriver à Saint-Étienne en victime.
”Tout à fait jouer ici, dans le Chaudron c'est beau. On vient pour jouer notre chance. Ça sert à rien de venir jouer ici en reculant. Je préfère voir mon équipe jouer avec courage. Je préfère ça que voir mon équipe se cacher. Quoi qu’il arrive, on sortira plus expérimentés.”
Même dans un stade amputé du Kop Sud, Nancy veut se montrer audacieux. Le message du coach est clair : il faut oser pour exister à Geoffroy-Guichard.
Pour l’ASSE, la vigilance sera de mise. Le promu lorrain arrive avec l’envie d’apprendre, mais surtout de surprendre.