Privé de plusieurs cadres, Stéphane Dumont doit composer avec un effectif affaibli avant la réception de l’AS Saint-Étienne en ligue 2. Entre blessures, suspensions et gestion d’effectif, le coach troyen reste confiant dans la capacité de son groupe à maintenir la dynamique positive.

À la veille du choc face à l’ASSE, le technicien de Troyes a dressé un point précis sur les forces en présence. « On a toujours Nico Lemaitre, qui va se faire opérer, Yvann Titti encore sur le côté, Alex Philiponeau trop juste, et Tawfik Bentayeb suspendu deux matchs », a-t-il expliqué en conférence de presse. Le capitaine Jaurès Assoumou reste incertain, encore à l’évaluation. Un tableau d’infirmerie bien rempli, qui ne décourage pourtant pas un entraîneur habitué à jongler avec les absences depuis le début de saison.
« C’est une des premières fois où on a autant d’absents, mais on a toujours fait front. Le groupe sait répondre à ce genre de scénario », souligne Dumont.

L’ESTAC, qui doit composer sans véritable attaquant de pointe, s’adapte. Le coach évoque la complémentarité des profils de Martin Adeline et Mounaïm El Idrissy, capables d’animer différemment l’attaque et de faire remonter le bloc. Une flexibilité tactique devenue la marque de fabrique du club aubois.

Une dynamique positive en ligue 2 malgré les coups durs

Blessés ou non, les Troyens continuent d’afficher une grande solidarité. Après treize journées, l’équipe pointe en tête du championnat et reste sur des prestations solides, notamment à Pau malgré un scénario compliqué. « On a vécu un match mentalement très fort. Même à dix, j’ai vu une équipe sûre de sa force », confie Dumont.

L’ESTAC s’appuie sur cette résilience pour avancer, convaincue que chaque difficulté renforce la cohésion. « Depuis le début de saison, on vit plein de scénarios différents. Ça nous fait grandir. Dans trois ou quatre mois, on se rappellera de ces moments », poursuit le coach.

Cette approche pragmatique et collective nourrit une confiance grandissante dans le vestiaire.

Continuité, confiance et montée en puissance

Confiant, Dumont veut capitaliser sur la dynamique collective et les repères accumulés. L’ESTAC a su trouver un équilibre malgré les rotations forcées. « On a assimilé ce que c’est de jouer avec tel ou tel joueur. On connaît nos automatismes », insiste le coach.

S’il reconnaît des axes de progression, notamment dans la justesse offensive et les entames de match, le technicien salue l’état d’esprit irréprochable de ses hommes.

« On sait que parfois, en cinq ou dix minutes, un match peut basculer. Cette confiance accumulée nous rend plus solides », conclut-il. Avant d’affronter l'ASSE, Troyes avance donc sereinement, fort de sa cohésion et de son expérience. Un effectif réduit, certes, mais uni ou le collectif reste la meilleure arme.