Dans un match sous tension opposant l’avant-dernier au dernier de Ligue 1, l’ASSE a su garder la tête froide. Pourtant, tout avait été mis en œuvre pour perturber les Stéphanois avant ce déplacement décisif à Montpellier.
À la veille de la rencontre, les supporters montpelliérains, frustrés par la série noire de leur équipe (six défaites consécutives avant le match), ont tenté de déstabiliser les hommes d’Eirik Horneland. Peu après 3 heures du matin, pétards et feux d’artifice ont éclaté aux abords de l’hôtel où résidaient les Stéphanois. Une tentative claire de faire perdre le sommeil et la concentration aux visiteurs.
Une scène confirmée par Florian Tardieu lui-même, au micro de DAZN après la rencontre :
"Cette nuit à 3h du matin, il y a des supporters montpelliérains qui sont venus mettre des pétards, des feux d'artifice à l'hôtel. Toute l'équipe s'est réveillée. On a su rester professionnel. Malgré les événements, on a su rester sérieux et concentré."
Du Sang-froid pour l'ASSE
Loin de céder à la provocation, les coéquipiers de Pierre Ekwah ont affiché une grande sérénité sur la pelouse du stade de la Mosson. Dès les premières minutes, ils ont pris le contrôle du jeu, se montrant plus solides et efficaces qu’un MHSC fébrile. Un sang-froid d’autant plus remarquable dans un contexte électrique, où la pression sportive s’ajoutait aux tensions en tribunes et en dehors.
Preuve de cette solidité mentale : le doublé de Lucas Stassin, la rigueur d’Ekwah au milieu et l’intervention décisive de Léo Pétrot sont venus sanctionner la supériorité stéphanoise.
Une fin de match marquée par le chaos
Malheureusement, la belle prestation des Verts a été ternie par les incidents en tribune, obligeant l’arbitre à interrompre définitivement la rencontre après l'envahissement du terrain et l'incendie provoqué dans la Butte Paillade. Reste désormais à savoir si cette victoire logique sera validée sur tapis vert ou si un match à rejouer sera décidé. Quoi qu’il en soit, l’ASSE a montré qu’elle savait répondre présente, même dans des conditions hostiles. Déclic ?