Ce mercredi, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) devait rendre son verdict concernant les incidents survenus lors du derby opposant l’Olympique Lyonnais à l’AS Saint-Étienne, le 10 novembre dernier. Ce match, remporté par les Lyonnais (1-0), a été marqué par quelques débordements qui pouvaient occasionner des sanctions pour l'OL.

Lors de cette rencontre de la 11ᵉ journée de Ligue 1, plusieurs événements se sont produits en parallèle de la pelouse. Des dizaines d’engins pyrotechniques ont été allumés dans les tribunes du Groupama Stadium, provoquant une interruption temporaire du jeu. Par ailleurs, des chants à caractère homophobe ont été entendus et reprochés aux supporters de l'OL. De quoi alourdir le dossier du club lyonnais devant la commission.

L'OL tremble en Ligue 1

Selon les premières informations de l'Équipe, un huis clos partiel était la sanction la plus probable, mais un huis clos total n’était pas à exclure. Alors que l’OL lutte pour remonter la pente dans un championnat où chaque point compte, on attendait la sentance du côté du Rhône. Si le volet sportif se porte mieux ces dernières semaines, l'OL s'est vu déjà sanctionné par la DNCG. Une sanction lourde puisque l'OL ne pourra pas recruter cet hiver, mais devra impérativement vendre.

C'est donc un nouveau couac qui débarque dans les bureaux de l'OL alors que ce dossier s’inscrit dans un contexte où la LFP se montre de plus en plus ferme face aux débordements. D’autres cas récents, comme ceux impliquant Nantes ou Bastia, étaient également étudiés. Des des huis clos et même des retraits de points étaient possiblement évoqués.

La sentence tombe

Pour l’Olympique Lyonnais, le verdict est tombé ce mercredi : "Fermeture pour un match de l’espace réservé au groupe Lyon 1950 du stade Groupama Stadium. La sanction prend effet immédiatement."

Rien de bien grave au final pour l'OL.