Le Sainté Night Club vous a donné rendez-vous ce lundi. Un débrief peu agréable où les chroniqueurs sont revenus sur la débâcle de l'ASSE en terres niçoises. Extraits.
Une attitude impardonnable de l'ASSE
Martin Mosnier (Eurosport) : "Je suis journaliste depuis 17 ans. Je regarde tous les matchs des Verts depuis 32 ans. Je ne sais pas combien j'ai gobé de matchs depuis que je suis né, mais un bon paquet. Je n'ai pas énormément de souvenirs d'un tel écart entre deux équipes. Sur le terrain, de ce que j'ai vu, de l'écart de but, etc. Dans ces proportions-là, honnêtement, ce n'est pas unique, mais pas loin. Je pardonne plein de choses. Je pardonne les défaites, je pardonne qu'on soit moins bon. Je pardonne un oubli défensif, je pardonne une boulette d'un gardien. Je ne pardonne pas ce que j'ai vu vendredi parce que ce n'était pas qu'une défaite. C'était déshonorant, c'était infamant. C'était dégradant. J'ai vu une équipe qui a lâché. Pour moi, c'est ça le plus grave. C'est une équipe qui a lâché.
Elle avait déjà lâché à Brest. Il n'y a pas qu'un écart de niveau. Il y a aussi quelque chose qui s'est cassé en cours de match. Et ça, pour moi, c'est impardonnable quand tu joues à l'ASSE. C'est impardonnable en règle générale."
Le déshonneur des Verts
Martin Mosnier (Eurosport) : "Quand t'es à l'AS Saint-Etienne, tu dois avoir ce truc en plus. C'est ce qui a fait la force de cette équipe un certain nombre de fois. L'année dernière, par exemple, en Ligue 2. Je suis pas sûr qu'on était bien supérieurs à certaines équipes qu'on a battues, mais il y avait ce petit truc en plus. Là, non seulement tu n'as pas le petit truc en plus, mais en plus… tu t'éteins la lumière, tu débranches la prise. Et ça pour moi, c'est impardonnable. On est au-delà des duels gagnés, des duels perdus, des trucs comme ça. Là, c'est vraiment une question d'esprit qui est absolument déshonorante. Vraiment déshonorante."