L'ASSE va-t-elle se renforcer ? Depuis la blessure d'Yvann Maçon c'est une réelle possibilité. Olivier Dall'Oglio ne compte que Dennis Appiah en spécialiste du poste et va devoir composer ainsi pour minimum deux mois. Une piste ferait son bout de chemin en interne.
Un joker pour les Verts ?
Depuis le début de saison, l'ASSE n'est pas épargnée par les blessures. L'une des plus contraignantes concerne Yvann Maçon. Le latéral stéphanois s'est sérieusement blessé au ménisque face à Brest (défaite 4-0). Un week-end où les Verts ont perdu plus que trois points. Cette blessure a nécessité une intervention chirurgicale. Maçon sera absent a minima deux mois selon les premières estimations. Dans le meilleur des cas, Olivier Dall'Oglio devra donc composer avec cette absence jusqu'à fin novembre. Un couac de taille qui fait cogiter en interne.
À l'instar des autres clubs de Ligue 1, l'ASSE peut recruter un joker (en France uniquement) ou un joueur libre de tout contrat. ODO l'a confirmé en conférence de presse, les dirigeants stéphanois étudient la possibilité de se renforcer.
À en croire Sud Quotidien, Bouna Sarr serait une option sérieusement envisagée par les Verts. Sans club depuis que son contrat a pris fin au Bayern Munich cet été, l'ancien marseillais cherche un challenge intéressant pour se relancer. Deux clubs seraient sur les rangs. La Real Sociedad lui proposerait un contrat d'une seule saison, mais avec la possibilité de voir prolonger son contrat. Par ailleurs, l'ASSE aurait quant à elle proposé un contrat de deux saisons pour le latéral sénégalais. Le joueur échangerait toujours avec le club espagnol et les dirigeants stéphanois. Si nous ne sommes pas en mesure de confirmer l'information, il est certain que les dirigeants restent penchés sur la possibilité de signer un joker à ce poste dépourvu.
Bouna Sarr reste prêt
Le latéral sénégalais de 32 ans n'a pas caché son envie de retrouver les terrains au plus vite. Il s'était exprimé il y a quelques semaines dans les colonnes de L'Équipe :
Bouna Sarr : "Mon contrat de quatre ans au Bayern s'est terminé le 30 juin dernier, et c'est la première fois que je connais ce type de situation dans ma carrière. Moralement, ça va, je m'étais préparé, surtout à la suite de ma blessure de novembre 2023. Je savais qu'après une rupture du ligament croisé du genou, le timing pour retrouver un club dès la fin de mon contrat serait délicat. Le Bayern n'a d'ailleurs pas pris le risque de me relancer en mai, en compétition, et je le comprends. Je n'ai pas pu me ''montrer'', c'est ainsi. Cela reste un mal pour un bien, après les différents pépins des années précédentes. J'ai continué à travailler dur, à me renforcer au niveau du genou, notamment, en étant positif, optimiste, toujours. Je suis impatient de connaître mon prochain défi et de savoir où je vais atterrir !
Je me suis aéré l'esprit en juin, puis j'ai repris le travail, dur et fort, j'ai ce goût-là. J'alterne entre les sessions à Lyon, à la clinique La Sauvegarde, où ils ont du matériel isocinétique parfait pour un joueur en reprise, et des séances avec mon préparateur Hussein, que j'ai connu à Dakar il y a quelques années. On se fixe des programmes de club pro, trois heures par jour minimum pendant la semaine. J'ai de la chance d'avoir un physique et une morphologie avantageux, l'endurance, la puissance. J'ai encore de longues années de carrière devant moi, et les clubs le savent. Ce qui me manque, c'est vraiment de toucher le ballon, je l'ai fait au Cap-Vert pendant les vacances, sur la plage avec des gars du coin, mais je dois décliner les Five et autres propositions de match des copains.
Bouna Sarr a encore faim
Bouna Sarr : "Il faut être franc, conscient des réalités du marché, prendre sa température. Sans me démonétiser, je ne suis pas en position de demander ce que je gagnais au Bayern, ou même de m'en approcher. Je recherche un projet pour me relancer, retrouver du plaisir, faire les efforts pour une équipe. Pas du financier. Je suis ouvert à pas mal de défis. Et si un jour, cela me permet de rejouer dans un grand club, pourquoi pas. Vous savez, je ne peux être que zen, dans notre société, il y a beaucoup de personnes qui sont en mauvaise santé, dans la précarité ou l'inconfort. Moi, je veux juste revivre de ma passion, car je sais que l'aventure n'est pas finie."
Bouna Sarr
32 ans
Né le 31 janvier 1992 à Lyon
Franco - Sénégalais
1.78 m
Droitier
Sans club
Passé par Metz, Marseille et Munich
168 matchs de Ligue 1
37 de Ligue 2