Lucas Stassin est la dernière recrue de l'ASSE. Le buteur belge de 19 ans s'est longuement exprimé dans les colonnes du média DH | Les Sports. Extraits.

Les coulisses de son arrivée à l'ASSE

Lucas Stassin (ASSE) : "Westerlo avait fixé un prix élevé pour mon transfert, tout s'est emballé lors des derniers jours du mercato. Il y a eu d'abord Sunderland. Saint-Étienne est arrivé un peu après. J'ai d'abord réfléchi à l'offre anglaise. La D2 là-bas est un très bon championnat, mais il était difficile de voir si Sunderland allait pouvoir jouer la tête. L'ambition est d'atteindre la Premier League, mais c'était un risque. À Saint-Étienne, c'était la Ligue 1 assurée et j'ai directement aimé le discours des dirigeants.

Dès le premier appel en visioconférence, ils m'ont montré plein de statistiques de mes matchs. Ils m'ont expliqué que j'étais très efficace par rapport à mes buts attendus. Ils m'ont aussi précisé que mes premiers matchs à Westerlo n'étaient pas bons, mais que je m'étais très vite amélioré. Ce qui montrait une marge de progression qui n'est pas finie, selon eux. J'ai senti que l'envie de m'avoir était grande.

Westrelo a été très clair et honnête avec moi : on veut te garder mais Saint-Étienne a fait une offre qu'on ne peut pas refuser, à toi de voir. Si tu restes, on sera très heureux mais on ne t'empêchera pas de partir non plus. Le seul truc, c'est que Westerlo n'a accepté l'offre que dans la nuit avant la dernière journée du mercato. C'est mon père qui m'a réveillé en disant qu'on devait partir en vitesse à Saint-Étienne pour tout régler là-bas. C'était une journée agitée.

Une histoire impressionnante

Lucas Stassin (ASSE) : "Je deviens l'un des plus gros transferts de l'histoire de l'ASSE, le club me l'a expliqué. C'est un beau signe de confiance, mais ça ajoute de la pression aussi. C'est ce que je recherche en faisant ce gros pas en avant. Je veux apprendre à gérer cela dans un club historique en France. Je me suis intéressé à l'histoire et c'est impressionnant. Il y a eu énormément de grands joueurs ici."

Lucas Stassin frappé par la ferveur verte

Lucas Stassin (ASSE) : "J'ai surtout découvert une ville qui est à fond derrière son club. Je n'ai pas encore porté le maillot, mais on me reconnaît déjà partout en rue. Cette passion est impressionnante. Je voulais reprendre mon numéro 76 fétiche, mais la Ligue française n'est pas aussi permissive qu'en Pro League pour les numéros. Il ne restait pas beaucoup de choix et j'ai pris le 32, comme le préfixe pour la Belgique (rires).

Les mauvais résultats du début de saison ? C'est quelque chose qui est entré dans ma réflexion évidemment. Mais il y a toujours un risque à prendre quand tu fais un transfert. Il n'y a eu que trois matchs et on ne va pas juger trop vite. Les dirigeants m'ont aussi expliqué que l'actionnaire avait des moyens. S'il faut acheter en janvier, ce sera possible. J'ai été super bien accueilli au club, notamment par Dennis Appiah qui avait connu mon papa chez les U21 d'Anderlecht. J'ai senti une atmosphère familiale et c'est ce qu'il me fallait. On compte sur moi ici."