Le feuilleton des droits TV a longtemps animé la période estivale. Pourtant, sur le gong, les décideurs ont choisi comme diffuseur la DAZN pour huit rencontres et BeIN Sports pour la neuvième. Une situation d’urgence pour la LFP qui les a forcés à prendre cette décision malgré les nombreuses critiques.

Alors que le championnat de ligue 1 a déjà offert 3 épisodes sur les 34 prévues, le nouveau diffuseur DAZN est loin de faire l’unanimité. En effet, la retransmission de match suscite de nombreuses critiques. Un argument qui n’incite pas les consommateurs à adhérer. Explications.

100 000 adhérents seulement ?

Sur la célèbre émission radio de l’After Foot, Daniel Riolo, le non moins célèbre intervenant, a donné un chiffre concernant le nombre d’adhérents à DAZN. En effet, selon ses informations, le diffuseur compte 100 000 consommateurs sur le territoire français. Alors que l’objectif était d’obtenir les 1.5M d’adhérents, les supporters et suiveurs de la ligue 1 ne semblent pas enclins à céder aux contraintes financières de DAZN.

Très critiqué pour les tarifs que le diffuseur pratique, sa retransmission n’offre même pas un bouquet de grande qualité. Pas d’avant match, pas d’émission à la mi-temps et un après match inexistant avec seulement la réaction des joueurs en bord pelouse avant qu’ils ne regagnent les vestiaires. Tout ce qu’il y a de plus sommaire pour un produit qui n’est donc pas valorisé.

La LFP fait la chasse à l’IPTV ou Telegram !

Sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs de la ligue 1 ne s’en cachent pas, ils suivent la compétition à l’aide de boitier IPTV ou par lien Telegram. L’occasion d’éviter une adhésion à 29.99€ pendant 12 mois. Une somme pas anodine pour une population française dont le pouvoir d’achat n’est pas des meilleurs. Une loi est pourtant passée pour lutter contre le piratage mais il faudra de nombreuses semaines pour démanteler tous les différents canaux de diffusion.

Quoi qu’il en soit, la LFP risque une crise sans précédent. Alors que l’écart avec le big four se creuse (Bundesliga, Premier League, Serie A et Liga), la France pourrait vivre une énorme banqueroute, notamment chez les clubs qui ne disposent pas de puissants actionnaires…