À peine signé son contrat avec le Burnley FC, Etienne Green a répondu à une rapide interview du club que nous vous avons retranscrite… Dans un très bon anglais, Green savoure son arrivée sur sa terre natale !

 

Burnley FC : Étienne Green, je vais commencer par te souhaiter la bienvenue chaleureuse à Burnley. Comment te sens-tu ?

Etienne Green : Merci. Je me sens vraiment bien. J’ai hâte de rencontrer l’équipe demain (ndlr : jeudi 8 août) et de commencer.

Parle-nous un peu de ton transfert : comment as-tu découvert que Burnley s’intéressait à toi et comment as-tu pris la décision de finalement venir ici, comment ça s’est passé ?

Oui, donc j’ai appris l’intérêt de Burnley il y a quelques semaines. On a bien échangé et la décision a été vite prise.

Quelle a été la raison déterminante, selon toi, s’il y en avait une, ou y en avait-il plusieurs, comment ça s’est passé ?

Il y en avait plusieurs. J’ai toujours voulu jouer pour un club anglais, et pour un club comme Burnley, c’est incroyable.

Parlons un peu de ton parcours car tu es né à Colchester, tu as déménagé en France quand tu avais quatre ans, ta mère est française, ton père anglais. Donc, comment ça fonctionne de la langue que tu vas employer ? Parce que l’anglais est probablement presque devenu ta deuxième langue maintenant.

C’est devenu ma deuxième langue ici. Je suis plus à l’aise en français, mais j’essaie de maintenir mon anglais.

Et pour les interviews, je crois qu’on disait juste avant que c’était la deuxième fois.

Oui, c’est ça. Deuxième fois en anglais !

Alors raconte-nous un peu cette période en France. Tu es arrivé là-bas à quatre ans, comment es-tu entré dans le football et tout ça ?

J’ai déménagé en France quand j’avais quatre ans, et on avait plusieurs maisons parmi lesquelles choisir. Il y en avait une juste à côté d’un terrain de football, donc j’ai commencé le football deux ans plus tard dans mon équipe locale et voilà, j’ai toujours été gardien de but, j’ai toujours aimé le football, donc c’est un rêve qui se réalise pour moi.

Une chose que je ne sais pas si tu entends souvent ou pas, mais que quelques personnes ont mentionnée, c’est évidemment ton prénom, Étienne. Tu as joué pour Saint-Étienne. Le fait que Saint-Étienne joue en vert est une légère coïncidence, mais explique-nous la partie « Étienne ».

Eh bien, mes parents se sont rencontrés à Colchester, et je n’étais pas censé retourner en France, donc mon père a dit, pourquoi ne pas m’appeler Étienne en souvenir de la ville de ma mère ?

Et ensuite, tu as finalement déménagé ?

Oui, j’y suis retourné quatre ans plus tard. C’est une coïncidence.

En ce qui concerne ton choix de devenir gardien de but, comment cela s’est-il fait ?

Ça s’est fait tout de suite, dès l’âge de six ans. J’ai mis les gants et ne les ai jamais enlevés.

Parle-nous de ton passage à Saint-Étienne et comment te décrirais-tu en tant que gardien de but ? Quel genre de gardien es-tu ?

J’aime penser de moi-même que je suis quelqu’un d’assez agressif, je dirais, mais de manière positive. J’essaie d’avoir une attitude positive sur le terrain, de jouer haut et voilà.

Tu suis le football ici ? Tu regardes beaucoup ? Avais-tu des favoris ou peut-être des gardiens qui étaient tes héros ?

Oui, ça a toujours été un rêve pour moi de jouer en Angleterre, donc j’ai toujours gardé un œil sur le football ici. Et j’étais assez fan de Joe Hart, qui je sais est passé par ici, a joué pour Burnley à un moment donné.

Et enfin, en termes d’objectifs, tu as déjà fait pas mal de choses en Ligue 1 et pour Saint-Étienne. Alors, qu’est-ce que tu veux faire maintenant que tu es de retour ici ?

Continuer à travailler. Continuer à travailler, oui, et améliorer mon jeu dans tous les domaines. Et aider l’équipe à atteindre ses objectifs.

Et enfin, si tu veux adresser un message aux fans de Burnley qui sont maintenant tes fans.

Bonjour les fans de Burnley. J’ai vraiment hâte de vous rencontrer tous. Up the Clarets.