Olivier Dall’Oglio a débarqué en décembre 2023 en succédant à Laurent Batlles. Il récupère l’ASSE en piètre posture et parvient contre toute attente à replacer les Verts en Ligue 1. L’entraîneur stéphanois ne compte pas s’arrêter ainsi.

Passé par Dijon, Brest et Montpellier, Olivier Dall’Oglio a accepté d’endosser le costume de pompier en s’engageant avec l’AS Saint-Etienne en décembre 2024. Un choix poussé par Roland Romeyer qui s’avèrera salvateur. ODO a su trouver les leviers pour redresser une équipe en mal de confiance. Reconnu pour ses qualités managériales, le coach des Verts a redonné le sourire à l’ensemble de groupe. Plusieurs joueurs ont pu afficher leur meilleur visage. À l’image de Mickaël Nadé, Dylan Chambost ou encore Aïmen Moueffek. Des joueurs transfigurés.

Tactiquement, Olivier Dall’Oglio a joué de pragmatisme. Le temps était compté pour l’ASSE. Le retard sur les équipes de tête était important. Pas de métamorphose en tant que tel mais différents ajustements et des principes de jeu assumés. On pense naturellement aux ailiers placés dans un rôle de faux-pied.

Monton adhère

Pari gagné, Olivier Dall’Oglio s’est logiquement vu prolongé suite à la promotion en Ligue 1 de l’ASSE. Pour autant, le cévenol compte bien continuer à avancer tactiquement selon ses convictions. Plusieurs acteurs ont expliqué les attentes du coach stéphanois. À commencer par Louis Mouton : « Le coach essaie beaucoup de schémas, on travaille beaucoup les sorties de balle. On crée une connexion avec les défenseurs, on sent qu’aujourd’hui (NDLR : mercredi) il y a une progression, ce n’était pas mal. Le coach fait tourner à l’entraînement donc on a des habitudes avec tout le monde. C’est top si on arrive à garder cette énergie et cette complémentarité. »

Olivier Dall’Oglio sait ce qu’il veut

Olivier Dall’Oglio assume et explique son plan « Parfois, on lui demande (NDLR : Sissoko) de bloquer, d’autres fois de dévier. L’apport de Zuriko (NDLR : Davitashvili) amène des choses intéressantes sur le plan offensif. On essaie de trouver des parcours pour être assez créatif, tout en ayant une rigueur dans le replacement. C’est ce que je retrouve, il faudra bien sûr l’accentuer parce que ça ne suffira pas.

L’ASSE doit être une équipe qui ressemble à la ville de Saint-Étienne. On a besoin d’avoir une équipe qui court. Pour l’instant, on est dans le bon tempo. Quelques jeunes joueurs ont hésité au moment d’arriver dans les 18 mètres adverses. Avec le temps, on va arranger ça, on n’a pas encore bossé la finition, ce sera le prochain étage ».