L'ancien lyonnais Sidney Govou s'est livré sur la coupe de France et le parcours du Puy. Aussi, il a évoqué la rivalité ASSE-OL et pourquoi lui le ponot a fini à Lyon. Des propos tirés du Parisien. Extraits.
Govou : "Moi, j’étais à Brives-Charensac, qui était un très bon club pour les jeunes. Le Puy, c’était le gros club de la grande ville. En jeunes, j’ai toujours joué dans la division la plus élevée de ma catégorie d’âge. Je suis parti au Puy en grande partie parce qu’ils étaient en U17 nationaux et que Brives-Charensac n’avait pas d’équipe de ce niveau. Je serai toujours un Ponot. Quand on a grandi quelque part jusqu’à 18 ans, ça marque et ça reste. J’y vais régulièrement, mes potes d’enfance sont toujours là-bas.
"Tous les ponots étaient des supporters des Verts"
La suite logique, c’était Saint-Étienne, à moins d’une heure. À mon époque, tous les Ponots étaient supporters des Verts, de père en fils, et le grand-père avant eux. Aujourd’hui, avec l’émergence de Clermont, ça serait davantage partagé entre Clermont et Sainté. Mais Lyon, ça n’est pas une destination naturelle. Comment l'OL m'a soufflé à l'ASSE ? Bonne question… J’arrivais un peu sur le tard, à 17 ans. L’OL a été meilleur, plus rapide. Et puis, peut-être que je n’intéressais pas Saint-Étienne, comment savoir. Il y a d’autres facteurs aussi. Mon oncle a vécu longtemps à Lyon, je venais régulièrement en vacances chez lui. C’est un tout.
"Les stéphanois me détestent plus que l'inverse" (Sidney Govou)
Si je suis dans la détestation de Sainté en tant qu'ancien Lyonnais ? Personnellement, non. Eux, un peu plus que moi… Le plus simple aurait été de jouer ce quart de finale à Rennes, qui aurait pris en charge le coût et partagé la recette. Mais il y a les gens qui ont suivi les Ponots depuis le début de leur épopée qu’il faut récompenser. Aussi, le choix de Sainté me paraît cohérent. Il faut voir combien il y aura de spectateurs. J’espère que le stade ne sera pas loin d’être plein. Le Puy aura fait une belle recette et les gens seront contents d’avoir vu un match près de chez eux.
Si ç’avait été Paris ou Lyon, ça aurait été plein. Bon, Lyon, on n’aurait pas pu jouer là-bas. Rennes, je ne dis pas que ce n’est pas une belle affiche, mais ça ne fait pas déplacer les foules autant qu’on le voudrait. Ma présence à Geoffroy-Guichard ce jeudi soir ? Ça dépend si mon pote Phil m’a trouvé une place appropriée… Il y aura forcément des supporters stéphanois. Or, la bêtise étant humaine, il n’est pas question pour moi, par exemple, d’accompagner des potes en tribune populaire."