Olivier Dall’Oglio est le nouvel entraineur de l’ASSE depuis quelques semaines. Alors que les joueurs sont en vacances, le néo-stéphanois travaille pour la seconde partie de la saison. Il s’est exprimé dans le Réveil du Midi. Extraits.

Dall’Oglio : « Saint-Etienne ne se refuse pas »

Olivier Dall’Oglio : « Mon arrivée à l’ASSE ? Cela s’est fait rapidement. Quand des dirigeants décident de se séparer d’un entraîneur et qu’ils établissent une liste pour en recruter un nouveau, ils te convoquent pour voir si on peut se mettre d’accord. Deux ou trois rencontres ont lieu et une décision est prise. A cette époque de l’année, il faut aller vite.[…]

Saint-Etienne est un club qui ne se refuse pas, surtout pour quelqu’un de ma génération. Ça représente quelque chose d’énorme. « 

 Son début d’aventure en Vert

Olivier Dall’Oglio :   » D’abord, j’ai été remarquablement bien accueilli. Les gens sont déçus d’être en Ligue 2 mais très accueillants. J’ai senti une grosse attente de leur part. Sportivement, on a fait un nul à Bordeaux et on a gagné Bastia à la maison.

Il n’y avait que 17 000 personnes parce que le match était en semaine et que les supporters qui viennent de très loin ne se sont pas déplacés, mais c’est toujours magique d’être à Geoffroy-Guichard, d’arpenter les couloirs, de voir les photos, d’entrer dans ce vestiaire que je ne connaissais pas, de rencontrer les anciens.

Tu sens vraiment tout le poids de l’histoire qui te dit tout ce qu’il s’est passé. Ces résultats nous ont permis d’engranger de la confiance. À présent, on est dans le mercato qui sera important, car il y aura des arrivées qui sont nécessaires.

Dans la durée en Vert ?

Olivier Dall’Oglio « J’ai signé jusqu’à la fin de la saison et plus si affinités. L’objectif est forcément élevé, c’est celui de monter. Les derniers matches avant mon arrivée ont toutefois mis l’équipe un peu en difficulté au classement.

En premier lieu, il s’agit pour moi de découvrir le groupe, de lui insuffler l’état d’esprit qu’attendent les supporters et cette région qui ressemble d’ailleurs à Alès. Mais ça résonne plus fort encore. »