Alors que l'IPTV, notamment, permet d'accéder à la quasi totalité des rencontres sportives du monde entier, l'UEFA a indiqué ce lundi vouloir donner un coup de pied dans cette fourmilière lucrative.

Selon le journal L'Equipe,  "les groupes Canal + et beIN Sports France, diffuseurs de la Ligue des champions (avec RMC Sport), ont obtenu via une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris l'obligation pour les fournisseurs d'accès à internet français de « bloquer l'accès aux sites web frauduleux, qui mettent à disposition des flux illégaux et non autorisés de matches de Ligue des champions »."

Un nouveau cadre législatif beaucoup plus réactif permet aujourd'hui aux diffuseurs de bloquer les sites et adresses illégaux. Le législateur autorise désormais à l'ARCOM (l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) à bloquer les sites qui ne seraient pas encore identifiés mais qui pourraient permettre la diffusion des rencontres, notamment celles de la Ligue des Champions.

"C'est une avancée majeure dans la lutte contre le piratage audiovisuel en France et l'ARCOM fait un excellent travail", selon Céline Boyer, responsable de la protection des contenus au sein du groupe Canal +. De son côté, l'UEFA s'est armée de deux sociétés qui vont organiser la lutte contre le piratage. "Ils fournissent des services de détection, de surveillance et d'application liés au contenu piraté en direct et non en direct mis à disposition sur les plateformes de médias sociaux couramment utilisées et sur toutes les plateformes et services Internet, tels que les sites web, les services IPTV, le P2P et les applications non autorisées" selon l'UEFA.