Hervé Revelli a évoqué l'actualité de l'AS Saint-Etienne sur lequotidiendusport. Il parle de la vente mais aussi des coachs qui défilent depuis plusieurs saisons et subissent les mêmes difficultés à l'ASSE. Extraits.
"Peut-être faut-il ouvrir l’ASSE à des capitaux étrangers… Le mieux serait quand même que le club revienne à quelqu’un qui connaisse bien la maison. J’avais bien aimé la présidence d’André Laurent, il avait fait des choses intéressantes. Mais tellement de rigolos sont passés à la tête de l’ASSE ! Je les appelle les Lucky Lucke. A peine arrivés et déjà partis… Il ne faut pas que l’ASSE soit l’otage d’intérêts particuliers. On en a vu qui se servaient du club pour leurs affaires, ou qui n’avaient d’autres ambitions que ça, comme le projet russe. C’est désastreux. Il faut arrêter et ne jamais donner le club à ces gens là ! Franchement… je n’aimerais pas être à la place des deux présidents. Mais, pour le moment, la réalité c’est cette 20ème place en championnat avec une équipe qui aurait largement les moyens d’être mieux classée."
La question n’est pas de savoir s’il fallait garder Claude Puel, plutôt regretter de ne pas avoir gardé Christophe Galtier. C’est lui qu’il fallait garder, quitte à le payer bien plus cher. Un coach comme ça, ça n’a pas de prix. On le voit bien depuis avec les bons résultats qu’il a obtenus à Lille, où il a été champion de France devant le PSG, et à Nice, un autre club qui me tient à cœur et qui n’a jamais été aussi proche de jouer la Ligue des Champions. Avec lui, on savait où on allait, sur quelles bases précises. A Sainté, j’ai connu Jean Snella, qui a bâti le socle stéphanois, puis Albert Batteux, qui l’a amélioré, et enfin Roby qui l’a magnifié avec les épopées européennes. Galtier est de cette trempe là."