Paul Bernardoni, ancien gardien de l'ASSE, s'est livré lors d'un podcast La Voix des Gardiens sur son actualité, mais aussi sur son passage à Saint-Etienne. Une relégation qui est forcément encore pas digérée pour le portier d'Yverdon. Extraits.

Son arrivée à Saint-Etienne

Paul Bernardoni : "Il y a un gros changement à Angers avec le départ de Stéphane Moulin. À ce moment-là, on fait un gros début de saison, on est 5ᵉ et je tombe malade, j'attrape une pneumopathie. Je suis resté deux mois alité et après, on a eu une mésentente avec le coach Baticle. Le coach Dupraz et Loic Perrin entendent que je veux partir et moi, j'accepte le challenge. Les 3/4 des gens que je connais m'ont dit "Qu'est-ce que tu vas faire là-bas, ils sont déjà condamnés" mais moi, j'y croyais. On a fait une remontada magnifique. Ça reste le plus grand regret de ma carrière."

Hanté par la séance de penalty

"Tu peux passer du héros à celui qu'on pointe du doigt. On m'a pointé du doigt alors que mon passage à Saint-Etienne a été positif. Au final, il y a cette descente et on retient que ça. C'est le jeu, mais ça m'a fait plus de mal que de bien ! Je ne vais pas le cacher, cette séance de tirs au but m'a fait mal. Ça me fou les boules. Quand je vois Saint-Etienne en Ligue 2 ça me fou les boules. C'est moi (Bernardoni) qui étais dans les buts. Si tu fais la séance de penalty de ta vie, ça peut changer la donne. J'ai pensé à cette séance de penalty tous les jours pendant six mois."

Les moments marquants la carrière de Bernardoni

Le plus bel arrêt de Bernardoni ? Contre Brest avec Saint-Etienne. On gagne 2-1 et à la dernière minute. Il y a un centre et le mec met la tête et tout Brest célèbre. Je m'étends et je la sors du bout des doigts !

Le moment où tu t'es senti le plus fort ? À la fin de Saint-Etienne/ Nantes, j'avais beaucoup de fierté. Le match était à enjeu énorme. Et là, je me suis dis, c'est pour ça que je fais ce métier.