Les Verts restent sur cinq rencontres sans défaite. Les deux dernières victoires ont permis de replacer Laurent Batlles et ses hommes dans le bon wagon d'une L2 très homogène. Ils se déplaceront samedi au Stade de l'Aube où ils retrouveront l'ESTAC. Une équipe en crise.
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L'Est Eclair a interrogé l'entraîneur de l'ESTAC, Patrick Kisnorbo : « On a dominé la rencontre ; on a un duel face au gardien qu’on loupe (Assoumou, NDLR), un ballon sauvé sur la ligne. Forcément, rater ces occasions rend les choses difficiles. On doit continuer à se projeter, rapidement se concentrer sur la rencontre qui arrive samedi face à Saint-Etienne.
Serein ? Bien sûr. Il y a des signes qui montrent qu’on va vers du mieux. En première période, par exemple, on a bien joué. Mais un coach ne peut pas tout maîtriser. Que Jaurès manque son duel, je n’y peux pas grand-chose. Que le gardien fasse une erreur de main, je ne peux pas non plus intervenir. C’est regrettable. Je peux intervenir sur la composition, sur certaines attitudes, mais pas sur des faits de jeu, qui nous sont contraires en ce moment. Je dois continuer d’être positif avec ce groupe et ces joueurs !
Je sais que le jugement des gens se porte exclusivement sur le terrain. Qu’un entraîneur n’est jugé que sur ses résultats. Mais nous avançons. Par rapport à la saison dernière, nous proposons quelque chose de différent, un système de jeu différent. On a une équipe qui est jeune. Je cherche à la faire progresser, dans un environnement favorable. Je suis convaincu que nous avançons dans la bonne direction. Malheureusement, même si je ne veux pas me réfugier derrière ça, les erreurs individuelles masquent nos progrès.
Je sais que cela vous irrite mais nous sommes dans un processus et nous suivons la voie que l’on a définie avec la direction. L’idée est de progresser chaque semaine, de faire progresser des jeunes de 18, 19, 20, 21 ans. C’est difficile, c’est sûr. Mais sachez que je n’abandonnerai pas. Je n’abandonnerai jamais. Jamais ! Je serai là pour accompagner ces jeunes-là. J’irai à la guerre avec eux. Je ne sais pas si la roue va tourner. On ne dominera pas tous les matches mais si on persévère, on persévère, on persévère, on ira vers des jours meilleurs"
Questionné sur l'avenir de son entraîneur, François Vitali, Directeur Sportif de l'ESTAC, a affiché un discours de façade serein : « Qui prendrait la décision de garder ou d’évincer le coach ? Ce n’es pas une question à se poser. On ne se pose pas la question. »