En conférence de presse avant le déplacement à Ajaccio, Olivier Dall'Oglio a été interrogé sur la gestion du mois de Ramadan à l'ASSE et les potentielles répercussions physiques que cela aurait pu avoir.
Olivier Dall'Oglio (coach ASSE) sur la gestion des organismes : « On a vraiment besoin d’avoir cet effectif au maximum complet. C’est pour ça qu’on y bosse au quotidien avec le staff médical, diététique, etc. On a besoin d’avoir vraiment ce groupe-là, parce que comme on a dit, il va y avoir 3 matchs dans une semaine, parce que c’est sept finales, parce qu’on aura d’autres pépins, peut-être des blessures, je ne le souhaite pas. Il peut y avoir des suspendus aussi, je ne souhaite pas non plus, mais c’est des choses qui sont envisageables. On ne peut pas se permettre de perdre trop de joueurs. »
Sur le ramadan à l'ASSE : « Bien sûr que ça impacte toujours les joueurs mais je trouve qu’on l’a bien passé. On a été très proche des garçons pour être à leur service, savoir tout ce qu’on pouvait mettre en oeuvre, notamment en terme de diététique et de suivi. Ca a été bien géré par les deux staffs, sportif et médical. On a plutôt bien passé la chose, parce qu’on avait un peu peur d’avoir des blessés, ou vraiment des garçons fatigués, ce qui n’a pas été le cas. Donc plutôt positif. »
« Non, n’a pas eu de chute, on aurait pu penser que sur le dernier match, on avait moins couru, ça a été notre impression aussi, mais ça n’a pas été le cas. On a peut-être un peu moins de jus effectivement, changement de saison aussi qui arrive, c’est pas toujours évident à gérer. On a vraiment senti que les joueurs étaient très chauds, donc samedi on aura chaud aussi, parce que je suis toujours à 15h. Voilà, on est sur le devant de la scène, mais 15h dans ces périodes-là il fait plus chaud. »
De l’usure mentale dans les rangs de l'ASSE ? « Sincèrement, je ne crois pas, parce que quand on est sur une dynamique comme ça et qu’on a toujours l’objectif en ligne de mire, normalement, mentalement je ne pense pas qu’on soit impacté. Après, c’est pour ça qu’on parlait d’effectif aussi, si il y a des garçons qui sont un peu plus fatigués, il y a d’autres joueurs qui doivent pouvoir prendre le relais. Mais non je n’ai vraiment pas senti d’usure mentale, bien au contraire, puisque même s’il a fallu bosser fort pour pour se remettre au niveau… Maintenant qu’on y est, on est prêt pour ce sprint, c’est pas le moment de lâcher, donc on est vraiment sur nous-mêmes, sur l’objectif, à fond de dessus. »