Jessy Moulin, ancien chouchou du Forez, aujourd'hui chroniqueur dans notre émission, le Sainté Night Club, s'est exprimé à l'occasion des 3 ans du SNC ce lundi soir. Accompagné de Timothée Maymon, il a évoqué le cas de Gautier Larsonneur.

Un point, c'est un point de pris

Que retenir de ce PFC - ASSE ?
Jessy Moulin : « Ça a été un match compliqué, en partie à cause du terrain qui était extrêmement gras et glissant. Moi, ce que j’en retiens, c'est qu’on avance quand même à l’extérieur. Un point, c’est 1 point. On ne perd pas, on continue d’être dans une petite série. Oui ok, on brise la série de victoires, mais on continue une série d’invincibilités. On ne prend pas de but. Voilà donc même si le match a été pauvre en occasions et dans le jeu, moi je suis content de prendre un point à Paris. »

 

Clairement penalty pour le PFC pour Jessy Moulin

Penalty ou pas sur l’intervention de Nadé ?
Jessy Moulin : « Le ralenti amplifie un peu la faute. Mais c’est clairement une faute. Si c’est en L1, avec le VAR, il y a pénalty. Après, on est en L2, pas en L1, c’est comme ça, tant mieux. Mais selon moi, sur ce genre d’actions, il y a deux mois, un truc comme ça, ça aurait été sifflé.

Donc on sent qu’il y a quelque chose qui a tourné dans l’air de l’équipe. On sent qu’on est dans une nouvelle dynamique et qu’on arrive à faire tourner les évènements en notre faveur. C’est aussi pour ça que pour moi, c'est un bon point de pris, y compris à cause de ce penalty non sifflé. On sent qu’il y a des décisions qui sont un peu plus en notre faveur et qui nous permettent d’avancer. »

 

Larsonneur a appelé Moulin

La saison de Gautier Larsonneur :
Jessy Moulin : « Il m’a appelé quand il s’est fait cette blessure, parce que le médecin lui a dit : « appelle Jessy il a eu la même blessure que toi ».

Donc on a pas mal échangé. Je sais qu’il a repris avec des douleurs. On ne peut pas faire autrement si on veut reprendre rapidement. Je savais qu’il allait reprendre rapidement, c’était sûr. Pas sous infiltration, ça ne sert à rien à cet endroit, c’est très peu efficace.

Mais sinon déjà, il a repris de bonne heure, il devait reprendre plus tard. Mais moi, je lui avais dit : « tu verras parce que la douleur, tu l’auras, mais elle sera moins forte et tu te sentiras capable de jouer avec ». C’est ce qu’il s’est passé. Mais après non je ne doutais pas, parce qu’en plus c’est son épaule gauche, donc c’est une épaule qu’il n’utilise pas pour relancer. Il y a moyen d’aménager un peu à l’entraînement, de faire autrement, de moins plonger, de travailler autrement et de soulager l’épaule.

Après ça revient, c’est quelqu’un qui est très assidu à la salle pour le renforcement. Le plus important, c'est de bien se renforcer et d’avoir une épaule bien maintenue par tous les muscles qui l’englobent. On fait du travail assez spécifique et en général ça revient. Même si parfois, on a des alertes et des douleurs, c’est une blessure qui se soigne et qu’on arrive à gérer au niveau de la douleur. »