À la 13ᵉ journée de ligue 2 BKT, une première tendance se dégage sur les différentes ambitions de chacun. L'ASSE est dans le rythme de ses objectifs. Ils devraient faire face à Angers, Grenoble, Auxerre et Laval comme concurrents principaux dans sa quête de retour dans l'élite. Une tension qui risque de durer !
"Je pense qu'on peut battre n'importe qui"
Zinédine Ferhat, l'ailier angevin, s'est confié à Ouest-France.
"À Saint-Etienne, je pense qu’on méritait au moins le match nul, car on avait fait une bonne première période. Ce match, on ne l’a pas vraiment vécu comme une défaite car on a eu les occasions pour ouvrir le score. Dans un match comme ça, la première équipe qui marque à de grandes chances de s’imposer.
Cette semaine, après notre match à Sainté, à chaque entraînement, on a fait une réunion tous ensemble. On s’est dit ce qui allait et ce qui n’allait pas. Je pense que c’est indispensable de le faire si on veut progresser tous ensemble et attendre nos objectifs. On travaille bien et on parle bien. Si on continue comme ça, je suis sûr qu’on va faire une très belle saison.
Franchement, je pense qu’on peut battre n’importe qui. On est tous ensemble, on ne laisse pas d’espace. Quand on a le ballon, on sait quoi faire avec, bien le donner. Je pense que c’est dur de jouer contre Angers cette année. J’essaye d’apporter ma touche technique et l’état d’esprit de ne rien lâcher. Il faut toujours aller vers l’avant et je me sens bien."
Hognon est tendu : "L'arbitre est un menteur"
L'entraîneur de Grenoble, Vincent Hognon, a exprimé sa colère. Une tension palpable en conférence de presse.
"Le score est très lourd. L’ACA est venu trois fois chez nous et ils ont marqué trois fois. Sachant que le troisième but corse est entaché d’un hors-jeu. Je n’oublie pas que Monsieur Kherradji est le menteur de Bordeaux. C’est lui qui avait menti à Bordeaux quand il avait dit qu’il n’avait pas vu un deuxième ballon dans la surface sur le troisième but bordelais, un deuxième ballon qui nous avait gênés. Voilà. Mais je précise aussi qu’on n’a pas perdu à cause de l’arbitrage. On manque trop d’agressivité dans les deux surfaces sachant qu’on a eu des situations pour revenir. On est dans une période compliquée et dans ces cas-là, on ferme sa gueule et on travaille. Tous, moi le premier."
La tension est bien réelle et promet de durer encore au moins 25 journées !