Morgan Guilavogui a livré une interview très intéressant pour poteaux-carrés. À l'approche du match entre Paris FC et l'ASSE, il balaye plusieurs sujets. Présent un an au centre de formation de Saint-Etienne, Morgan Guilavogui est le moins connu que son frère Josuha. Extraits de son entretien.
Son duel face à son coéquipier Saidou Sow
Saïdou, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup mais je pense qu’on ne se fera pas de cadeau sur le terrain samedi (sourire). J’ai appris à le connaître en le côtoyant avec le Syli National. Humainement, c’est vraiment quelqu’un de bien. Et c’est un jeune défenseur très prometteur. Il n’a que 20 ans mais il a déjà joué près d’une trentaine de matches en L1 en faisant de très belles prestations. Depuis cet hiver, il est redevenu titulaire en L2. Je trouve que c’est un joueur qui fait énormément de bien à Saint-Étienne, c’est un joueur solide et rassurant.
Je suis heureux de jouer avec lui en sélection. On a d’ailleurs joué ensemble très récemment lors des deux matches des éliminatoires de la CAN qu’on a gagnés contre l’Ethiopie. Quand on s’est retrouvé, on a eu l’occasion de parler de notre confrontation qui arrive à Charléty. On a hâte tous les deux de jouer ce match car c’est vraiment une belle affiche. On ne s’est pas chambré, on réglera ça sur le rectangle vert. Que le meilleur gagne !
Un retour à Sainté ?
Il ne faut jamais dire oui ou non. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans le foot, ça va tellement vite dans les deux sens… Mais franchement, je ne me vois pas retourner à Saint-Etienne. Je me sens très bien au Paris FC, le président ici m’a toujours fait confiance. Si je dois rester en L2, autant rester dans le club qui m’a donné l’opportunité de me montrer. Même si je respecte énormément l’ASSE qui est un très beau club, je pense que ça ne vaut pas le coup pour moi de rester au même étage dans un club rival. Après deux saisons pleines de stats, je pense que la L2, ce serait piétiner.
Geoffroy Guichard, un rêve ?
C’est sûr que c’est toujours plaisant de jouer devant 20 000 ou 25 000 personnes. On joue au foot pour ces ambiances-là. C’est ce que tout footballeur recherche. Jouer dans le Chaudron, dans une grosse ambiance, c’est toujours très attirant, ça change de Charléty. Mais le football, ce n’est pas que ça. Il y a d’autres facteurs qui entrent en jeu comme une attache personnelle. Le Paris FC m’a donné la chance de pouvoir me montrer, j’essaye de lui rendre au maximum sur le terrain. Sans offenser Geoffroy-Guichard, je me sens bien à Charléty.