Saint-Étienne a rendez-vous avec le Stade de Reims ce samedi. Les Verts ne possèdent plus que deux oppositions pour se sauver d'un retour en Ligue 2. Zuriko Davitashvili s'est exprimé en conférence de presse ce jeudi avant la rencontre face à Reims. Outre sa vie à St-Etienne et son entante avec ses partenaires, il a commenté la tactique mise en place par Horneland et validé sa philosophie de jeu.

Malgré une saison difficile collectivement, l'ailier géorgien s'épanouit dans le Forez. Arrivé à l'été 2023, Zuriko Davitashvili a su trouver ses marques, sur et en dehors du terrain. Il décrit son quotidien à Saint-Étienne avec le sourire : « Oui, je me plais assez à Saint-Etienne. C'est une ville… Ce n'était pas une ville très grande, mais c'est une ville où je me plais. Comme j'ai déjà pu le dire par le passé, la vie, ça concerne pas simplement Saint-Etienne, mais c'est plutôt en France. J'ai été un peu surpris à mon arrivée de voir les magasins fermés après 7 heures ou le dimanche. C'est quelque chose, voilà, qui m'a plutôt surpris. Mais en dehors de ça, je trouve que c'est une ville très sympathique, calme. Et quand on fait le métier de joueur professionnel, c'est vraiment l'idéal. Voilà, on a cette partie de travail avec le club à faire. Et ensuite, pour le reste, c'est très bien qu'on puisse être au repos. »

Une association Davitashvili-Pétrot qui progresse !

Côté vestiaire, il cite volontiers ceux avec qui il passe le plus de temps : « Les joueurs avec lesquels je m'entends le plus, que je vois le plus, c'est Louis Mouton, Igor Miladinovic et Ben Old. Et puis je m'entends aussi assez bien avec Augustine (Boakye) qui était aussi comme moi lors de son arrivée au centre de formation. Mais depuis qu'on a chacun notre résidence, on vit notre vie chacun de notre côté, mais je m'entends bien avec tout le monde, et notamment avec les joueurs que j'ai cités. »

Sur le terrain, il se félicite de sa connexion croissante avec Léo Pétrot : « Avant chaque rencontre, on évoque souvent ensemble la manière dont on va pouvoir jouer, défendre et attaquer ensemble. C'est vrai que sur les dernières rencontres, ça s'est plutôt bien passé. Il y a eu ces actions à Strasbourg, cette action aussi contre Monaco. On arrive à bien se trouver, à bien combiner ensemble. Je pense que c'est tout simplement le fait de travailler ensemble de manière répétitive. Ça fait six mois qu'on se connaît et je pense que plus on joue ensemble, mieux on se trouve et mieux on se connaît sur le terrain. C'est comme ça que je peux l'expliquer. »

"Toujours difficile de perdre un joueur comme Stassin"

Enfin, s'il regrette l'absence de Stassin, Zuriko Davitashvili veut croire à l'adaptation : « C'est toujours difficile de perdre un joueur comme Lucas qui a inscrit plusieurs buts et notamment des buts importants. On avait créé quelques relations, on se trouvait facilement et sur la dernière rencontre on a senti son absence. Mais là ça fait maintenant presque deux semaines qu'on s'entraîne sans lui. On a travaillé justement à trouver ses relations sans lui, à trouver des relations différentes. Donc je pense qu'aujourd'hui on est prêt à jouer sans Lucas. »

Et de conclure sur le style de jeu mis en place par Eirik Horneland : « Le style de jeu offensif du coach est plutôt une bonne chose pour les joueurs offensifs, mais je pense qu'il l'est aussi pour les joueurs défensifs parce qu'on est positionnés plus haut sur le terrain, ça nous permet d'être très vite dans le pressing et d'attaquer régulièrement, d'avoir le plus souvent possible le ballon. C'est plutôt une situation confortable pour les joueurs de la ligne offensive. Après, évidemment, quand on prend un but très tôt dans les premières minutes de la rencontre, c'est toujours frustrant parce qu'il faut essayer de revenir coûte que coûte. Mais ce style de jeu, c'est plutôt quelque chose qui me correspond. Je pense que c'est à l'avantage de l'équipe. Si on arrive à appliquer vraiment le plan de jeu tel que le coach le dessine, ça ne peut être que bénéfique. Il faut qu'on arrive à exploiter les ballons, à exploiter l'espace entre les lignes des adversaires. »

Un joueur bien dans sa tête, sur le terrain comme en dehors.