Le MHSC jouera gros ce week-end. Une véritable balle de match pour Montpellier qui recevra l'ASSE au stade de la Mosson. Joris Chotard s'est exprimé en conférence de presse. Extraits.
Joris Chotard (Joueur du MHSC) : "Il faut l’aborder à fond, même pas à 100 %, à 200 %. On sait très bien que c’est un match plus qu’important. On reste sur six défaites consécutives, donc il faut impérativement relever la tête contre un concurrent direct. Si on fait un mauvais résultat, ce sera très compliqué pour la suite. On n’a pas d’autre choix que de tout donner."
Sur l’état d’esprit du groupe avant cette série de matchs décisifs :
"Ça ne change pas grand-chose, car ça fait un moment qu’on sait qu’il faut avoir le bon état d’esprit et ramener des points. Contre Lille, on a montré un bon état d’esprit, notamment sur le plan défensif, et il faudra s’appuyer là-dessus. On sait que ce match est crucial, mais il ne faut pas se laisser submerger par une pression négative. Il faut qu’on transforme cette pression en motivation positive pour faire un gros match. On doit commencer le match comme on l’a fait à Lille, avec un collectif uni. On n’a pas le choix. On fait encore des erreurs défensives, même si je trouve que c’était mieux la semaine dernière. Mais il faut absolument qu’on soit plus efficace offensivement."
"Il ne faudra pas se faire piéger en voulant trop relancer"
Joris Chotard (Joueur du MHSC) : "L'ASSE, c’est une équipe qui aime bien avoir le ballon et jouer. Il ne faudra pas se faire piéger en voulant trop relancer de derrière, au risque de perdre des ballons dangereux. Ils pressent haut dès le début du match, donc on devra être vigilants et bien gérer ces moments-là. Ensuite, l’important sera l’envie et les duels. On sait que ce ne sera pas un match spectaculaire, mais dans l’intensité et l’engagement, on doit être au-dessus d’eux. On n’accompagne pas assez nos offensifs. On se concentre beaucoup sur le plan défensif parce qu’on prend énormément de buts, et inconsciemment, ça nous retient d’attaquer en nombre. Contre Lille, on a vu trop souvent Tedji (Savanier) ou Tanguy (Coulibaly) partir seuls en contre, sans soutien derrière. Il faut réussir à trouver un meilleur équilibre, ne pas se désorganiser défensivement tout en étant plus nombreux à l’attaque. Si on ne prend pas de buts, c’est déjà un bon point, mais il faut qu’on accompagne davantage nos offensifs pour être plus dangereux."
Sur la confiance et l’état d’esprit de l’équipe :
"C’est un tout. Ça peut basculer très vite. Parfois, un petit détail comme une passe réussie, un dribble ou une action bien construite peut redonner confiance et changer la dynamique du match. C’est dans le travail quotidien, la concentration et l’implication qu’on retrouvera cette confiance. Il faut provoquer la réussite, elle ne viendra pas toute seule.
Forcément, ce n’est pas une situation qu’on veut vivre dans une carrière. Mais ce qui nous motive, c’est l’envie de faire taire les critiques et de prouver que nous sommes capables de nous maintenir. On sait que les résultats précédents n’ont pas été bons, on en est conscients. C’est pour ça qu’on doit absolument réussir ce match, car on n’a plus le droit à l’erreur."
Un sentiment de revanche pour le MHSC
Joris Chotard (Joueur du MHSC) : Sur le rôle des supporters et l’ambiance à la Mosson :
"On comprend la frustration des supporters, elle est légitime. Quand on ne répond pas sur le terrain, c’est normal qu’ils soient en colère. Mais on sait aussi à quel point leur soutien peut nous aider. Avoir un stade derrière nous, ça peut nous donner cette énergie supplémentaire pour aller chercher un résultat. C’est tous ensemble qu’on doit s’en sortir, joueurs et supporters.
Il y a forcément un sentiment de revanche. À l’aller, on avait fait un match correct, mais on aurait dû mener au score dès le début. On n’a pas su concrétiser nos occasions, et c’est là qu’il faut être plus clinique cette fois-ci. Chaque opportunité doit être transformée. Déjà défensivement, il faudra être irréprochable, mais offensivement, il faudra aussi faire preuve d’une grande efficacité. On sait que juste être bon ne suffira pas, il faudra être excellent dans tous les aspects du jeu.
Forcément, je le vis mal. On est derniers, on a plusieurs points de retard sur nos concurrents directs, et chaque semaine, on répète les mêmes choses : ‘il faut arrêter de prendre des buts, il faut marquer’, mais derrière, les problèmes persistent. À force de répéter les mêmes constats, on sait que ce ne sont plus les paroles qui comptent, mais les actes sur le terrain. Maintenant, il faut juste faire, sans parler, sans chercher d’excuses. Seuls les résultats nous permettront de sortir de cette situation."