L'ASSE reçoit l'AJA ce samedi. Gabriel Osho s'est présenté en conférence de presse ce jeudi. L'occasion de se projeter sur cette rencontre très important dans la course au maintien. Retranscription.

Un nouveau joueur pour l'AJA

Gabriel Osho (Joueur de l'AJA) : "J'essaie de m'adapter petit à petit, match après match. Les choses sont différentes du dernier championnat dans lequel j'ai joué, mais j'apprends progressivement et je découvre. Le jeu ici est peut-être un peu plus tactique, et sur le plan individuel, certains joueurs vont un peu plus vite, sont un peu meilleurs. Mais en Angleterre, la différence, c'est que le jeu est plus vertical et plus intense.

La vie est très différente ici. C'est calme, ce qui me permet de vraiment me concentrer sur le football. À Londres, j'avais mes amis et ma famille, donc il y avait plus de distractions. Je prends des cours de français sur Zoom, je joue à la PlayStation avec mes amis qui sont en Angleterre, et je vais au cinéma pour regarder des films en anglais. La nourriture est bonne, mais je n'aime pas le fromage. (rires)

Donovan Léon est un très bon leader. Il parle beaucoup sur le terrain. La relation entre moi et Jubal est très bonne et elle ne cesse de s'améliorer. Nous sommes complémentaires. Jubal aime défendre et stopper les attaques directement, tandis que moi, j’aime plus couvrir les espaces derrière. Sur le terrain, c'est parfois difficile de bien communiquer ce qu'on veut, mais ça s'améliore de match en match."

S'adapter à l'ambiance du Chaudron

Gabriel Osho (Joueur de l'AJA) : "À Luton, nous faisions du pressing homme à homme sur tout le terrain, ce qui était parfois un peu fou. Ici, c'est plus structuré, et je trouve que ça me convient mieux.

Jouer à Saint-Etienne ? Quand la foule est bruyante, il est important de parler à la personne juste à côté et de créer une chaîne de communication. Crier vers quelqu'un trop loin ne sert à rien.

La victoire face à Brest montre que nous avons les capacités, mais le plus important est de se préparer mentalement. Physiquement et techniquement, nous pouvons faire ce que nous voulons, mais il faut être prêt mentalement.

Je pense que mes coéquipiers et le staff diraient que je souris tout le temps et que j'essaie toujours de communiquer, même si je ne parle pas encore très bien français."