Présent dans les travées de Geoffroy-Guichard, le président de l’OL, John Textor, n’a pas mâché ses mots. Visiblement agacé après la défaite de son équipe face à Saint-Étienne (2-1), il est revenu sur l’action clé de la première période, à savoir le tacle de Stassin sur Corentin Tolisso, initialement sanctionné d’un carton rouge, avant que l’arbitre ne revoie sa décision après intervention de la VAR.
"Les faits parlent d’eux-mêmes. Il y a eu de gros soucis avec l’arbitrage. C’est décevant. D’abord, ne pas avoir pu compter sur nos supporters, puis ce match… et surtout cette histoire de carton rouge."
Selon lui, l’injustice est double : d’un côté, Stassin est resté sur le terrain et a même inscrit un doublé décisif ; de l’autre, Tolisso, blessé sur l’action, n’a pas pu poursuivre le match.
"Le joueur qui a commis la faute a continué, alors que celui qui a été blessé a dû sortir. C’est dommage. On a demandé à l’arbitre quels étaient les standards de la FIFA. Sa réponse était pour le moins… étrange."
Une décision "choquante" et "intentionnelle" pour Textor
Le président lyonnais ne digère pas le revirement de M. Letexier : "Pour moi, c’était un carton rouge clair. Le ballon était devant Coco Tolisso. Stassin a appuyé son geste alors que Tolisso était encore au sol. C’était intentionnel. Et je suis choqué qu’il ait pu finir le match."
Bien que le joueur stéphanois se soit excusé après la rencontre, cela n’a pas apaisé la colère du dirigeant rhodanien : "Je l’écoute, je respecte ses mots. Mais la vidéo montre une réalité différente. Tolisso est l’un de nos meilleurs joueurs. Il n’a pas pu continuer. C’est une erreur."
Une longue liste d’erreurs pour l’OL ?
Plus largement, le président lyonnais s’inquiète de ce qu’il considère comme une tendance inquiétante : "C’est la huitième fois que notre club est victime d’une erreur manifeste de la VAR. Ce n’est plus un hasard."
Et de conclure : "Pour un championnat de ce niveau, on doit se poser des questions. Nous allons envoyer une lettre à la Ligue pour demander des explications. On veut juste que l’arbitrage soit à la hauteur."