Dans sa chronique parue ce jour dans Le Progrès, Patrick Guillou égratigne encore les dirigeants de l'ASSE et analyse la dernière sortie des Verts face à Caen. Un bilan mitigé pour un point qui devra confirmer un renouveau... ou pas ! Extraits.

 

"Grâce à ce point arraché face à Caen, la fête de la Saint Sylvestre a dû être plus sympa pour les têtes pensantes du club. Nuit magique, folle farandole et rythme endiablé. « C’est bon pour le moral » a remplacé « la danse des canards » sur le dancefloor.
Le point du renouveau. Nouvel état d’esprit. Nouveau fighting spirit. Et bientôt nouveaux joueurs (un gardien, un latéral, un défenseur central). Le nouvel attaquant est déjà arrivé. Le but de Charbonnier permet de gagner du temps ou d’en perdre… cela dépend où le curseur sera placé.

Face à Caen, l’équipe ne s’est pas désunie. Elle a eu le mérite de garder un fil conducteur même si les faits de match ont été extrêmement favorables.

L’analyse des statistiques est parfois trompeuse. Les observations d’après-match auraient été différentes si Caen avait concrétisé une de ses opportunités en seconde période. Savoir segmenter le contenu de l’aspect émotionnel pour voir clair.

Dans la colonne des moins, trop de passes latérales entre les deux centraux, jeu stéréotypé sans changement de rythme des deux excentrés et déresponsabilisation collective dans les zones de vérité.

Dans la colonne des plus, les percussions et l’attaque de l’espace libre de Moueffek et Bouchouari. Projection et activité incessante de Lobry. Rentrée satisfaisante de Krasso."