Sébastien Puygrenier a eu les honneurs de la rubrique « Paroles d’Ex » dans L’Equipe. Parmi de nombreuses anecdotes, l’ancien défenseur du Zenith St-Pétersboug évoque notamment son transfert avorté à l’ASSE lors de l’été 2008.

Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, le défenseur, alors à Nancy, est convoité par trois clubs : l’ASSE de Laurent Roussey, Rennes, et le Zenith Saint-Pétersbourg. Alors que le Zénith fait une meilleure offre à l’ASNL, le Limougeaud tranche : il veut jouer à Saint-Etienne ! Le joueur avait immédiatement donné sa parole aux dirigeants Stéphanois, les médias relayant alors l’information… Ne restait plus que l’officialisation. Qui n’aura finalement jamais eu lieu, étant donné que Puygrenier s’engagera avec le club Russe, prenant tout le monde de court… et mettant les dirigeants Stéphanois dans l’embarras le plus total : « Pour l’AS Saint-Etienne, il ne s’agit pas d’un changement d’avis mais d’un manque de respect et de conscience morale. Le club, qui avait fait tant d’efforts financiers sur ce dossier, est contraint suite à cette volte-face impensable, de se tourner vers d’autres solutions ».

Sébastien Puygrenier est revenu sur cet épisode au moment d’évoquer « le transfert qui a failli se faire » :

« Avant de signer au Zénith, je veux aller à Saint-Étienne. Mais j’essaie de gratter un peu et le président Bernard Caïazzo me répond : « C’est ce qu’on a dit, pas un euro en plus. On t’attend lundi pour la visite médicale. » Je n’aime pas sa réaction et dis à mon agent : « Rappelle le Zénith, je vais là-bas. » Caiazzo m’a pourri : « T’es qu’une merde, tu nous avais donné ta parole ! » »

« Feindouno boit des mojitos en terrasse ! »

Sebastien PUYGRENIER – 15.07.2009 – Match Amical – Saint Etienne / Monaco – Ligue1 – 2009/2010

Il enchaîne en expliquant que Pablo Correa est l’entraîneur qui l’a le plus marqué. L’occasion de revenir sur son transfert au Zenith :

« Le coach qui m’a le plus marqué ? Pablo Correa, pour tout ce qu’on a vécu à Nancy (2002-2008). Quand je dis au revoir au groupe, je chiale. Mais Pablo ne me calcule pas et va dans son bureau ! Je tape à sa porte. Il me demande : « Tu vas chez les Verts ? » Je lui réponds : « Non, j’ai changé d’avis, je vais au Zénith. » Il souffle : « Oh putain ! J’en ai parlé toute la nuit avec ma femme ! Tu aurais fait la plus belle erreur de ta vie de ne pas y aller. » Il prend sa cigarette et me dit : « T’en veux une ? » (rires). Il était libéré par mon choix. »

Et puis au détour de quelques histoires croustillantes, une qui concerne Pascal Feindouno et en dit long sur son état d’esprit festif et sa singularité lorsqu’il était jouer professionnel…

« Le joueur le plus drôle ? Pascal Feindouno, à Monaco. Je suis avec Grégory Lacombe et un pote à lui l’appelle : « Il n’y avait pas entraînement pour ceux qui n’ont pas joué ? Car Feindouno boit des mojitos en terrasse ! » Le lendemain, Pascal arrive grand sourire et l’adjoint lui dit : « Mais tu n’es pas venu hier ? En plus, c’était travail devant le but ! » Et là, Pascal répond : « Mais je n’avais pas compris ! Et ça, je l’ai déjà fait quand j’étais à Saint-Étienne (rires)! » »