Comme chaque semaine, Patrick Guillou a livré sa chronique hebdomadaire dans les colonnes du Progrès. L’occasion de revenir sur la dernière rencontre des Verts. Extraits.
« Dans le Calvados, entre la poire et le fromage, Laurent Batlles a trouvé la recette. Du moins pendant soixante-sept minutes… Du jeu, du mouvement et de l’aisance technique. Belle circulation du ballon et changements de rythme intéressants.
Juste dans la zone de vérité. Belle densité au milieu de terrain avec un Moueffek plutôt à son avantage. La complémentarité des deux attaquants a sauté aux yeux. Krasso et Wadji ont sorti les pièces du boucher.
Ce duo gourmand a remis le couvert. Deux superbes buts dans la construction et la finition. Incontournable, l’ancien Spinalien offre deux caviars à l’ancien de Qarabag. Recruté à bas coût, l’attaquant sénégalais retrouve un appétit de carnivore. Après avoir trop souvent trouvé les faux-filets, il se montre redoutable dans ses choix. Efficient, même si avec plus d’efficacité, il aurait dû s’offrir un triplé.
Avec les changements du coach, le collectif a perdu de sa superbe. La daube de cette fin de match a du mal à passer. Une nouvelle fois, cet énième tour de moulin à poivre laisse un goût qui pique. Les remplaçants sont entrés sur la pelouse, peu concernés, sur la pointe des pieds et doux comme des agneaux.
Tout cela pour finir comme des andouilles et en eau de boudin. Ça doit bouillir dans la cocotte du staff. Cette curieuse impression d’être farci comme des dindes en courbant l’échine. »