Le potentiel retour d'Yvann Maçon à l'ASSE a récemment été évoqué par EVECT et L'Equipe. Le latéral de 25 ans est prêté avec option d'achat au Maccabi Tel Aviv cette saison, mais ne joue plus depuis un certain temps à cause de l'arrêt des compétitions suite au conflit israélo palestinien et de son nouveau rôle de remplaçant depuis quelques matchs.
Dall'Oglio ne s'en cache pas, même publiquement : l'ASSE recherchera activement un latéral pendant le mercato hivernal à venir. Si la priorité semble être d'apporter une concurrence à Appiah (qui pourrait être décalé dans l'axe pendant la CAN), un joueur capable de jouer également à gauche serait encore un meilleur coup pour les Verts. Et Maçon correspond à ce critère de polyvalence. En effet, s'il a souvent joué en tant que latéral droit dans sa carrière, on se souvient qu'il évoluait à gauche lors de son début de saison canon sous Puel.
De plus, l'ancien international espoir français connaît le club et la Ligue 2 et ne devrait pas avoir besoin de temps d'adaptation. Sur le papier, faire revenir Maçon de prêt (à moindre coût, donc) cet hiver ne semble pas une si mauvaise idée que cela.
Une situation qui pourrait vite mal tourner
Mais la solution Maçon, qui s'apparente à celle de la facilité, pourrait vite créer un malaise. En effet, le joueur est en mauvais termes avec les supporters. Une altercation verbale avait d'ailleurs eu lieu la saison dernière avec un membre d'un groupe ultra stéphanois, à l'issue d'un match.
De son côté, Maçon s'était livré au journal Le Parisien il y a quelques mois. Batlles, les supporters, les infrastructures : rien n'est épargné.
Extraits : "On a eu plusieurs discussions (avec Batlles). Dans son bureau, il m’a dit qu’il comptait sur moi. Mais en interne, il s’est passé des choses bizarres. Il y a eu des trucs qui sont sortis sur moi dans les médias. On m’a fait une très mauvaise pub."
"Lors du barrage contre Auxerre, il y avait toute ma famille dans les tribunes. Les projectiles, les menaces, ça marque forcément… J’ai eu du mal à oublier tout ça. Aller ensuite saluer les supporters comme si rien ne s’était passé, c’était difficile pour moi. À Sochaux, je leur ai dit : arrêtez de nous insulter et encouragez-nous ! Certes, le ton est monté. Mais après ça, j’ai eu encore davantage le public à dos. Ceux qui nous menacent oublient qu’on a une vie à côté du foot, une famille."
