Après ce match nul entre l'ASSE et Amiens (1-1), les deux coaches se sont exprimés au micro de Prime Vidéo. Si Philippe Hinschberger a éprouvé des regrets, Laurent Batlles
Laurent Batlles (Entraîneur de l'ASSE) : "Je crois que là où je suis déçu, c’est qu’on aurait dû tuer le match en première mi-temps. Après, c’était un match ouvert et notre prestation n’est pas si mauvaise que ça mais on aurait dû être plus justes dans le dernier geste. À partir du moment où on ne termine pas nos actions, la gestion de la transition est très importante. Amiens a très bien joué le coup. Mais dans l’ensemble, on avance malgré tout dans ce championnat et on prend un point important. Il faut tirer le positif de ce résultat.
Mon onze de départ ? On avait fini comme ça à Bordeaux et j’avais trouvé certaines choses très intéressantes. Il fallait aussi faire souffler certains joueurs et gérer l’effectif. Il était important de donner du temps de jeu à tout le monde. J’ai été très heureux des entrées et c’est aussi important de compter sur le banc.
On aspire toujours à gagner les matchs et ce soir, on s’est donné les moyens de le faire. Mais on ne peut pas tout le temps avoir 100% de réussite, bien qu’on en ait sur notre but. Ce n’est malgré tout pas le même match qu’à Bordeaux. Les deux équipes se sont rendues coup pour coup, avec beaucoup de verticalité.
Niels Nkounkou ? C’est un joueur qui donne énormément offensivement comme défensivement. Il est parfois très très haut et on ne peut pas lui demander d’être à la retombée du ballon de l’autre côté. Sur le but amiénois par exemple, on doit d’abord couvrir à l’opposé. Globalement, ce soir, il nous permet plusieurs fois dans la rencontre d’être intéressants devant.
Notre efficacité sur coups de pied arrêtés ? C’est ce que je rappelle au groupe tous les jours. À part la tête de Saïdou Sow… Ça appartient au tireur et à ce que l'on met en place dans nos courses dans la surface. Il faudrait être plus en réussite là-dessus, surtout avec tous les corners qu’on a eu en première période et qui auraient pu nous permettre d’ouvrir la marque."
Gautier Larsonneur
Niels Nkounkou