L'ASSE s'est inclinée pour la seconde fois consécutive samedi contre Dunkerque. Au-delà de cette défaite, les Verts n'ont pas montré de réelles ambitions pouvant inquiéter le promu. Dans sa chronique pour Le Progrès, Patrick Guillou revient sur la rencontre et ne se montre pas tendre avec les stéphanois !
Une nouvelle fois, les 90 minutes proposĂ©es par les Verts ont Ă©tĂ© pauvres. Plus de 250 supporters de l'ASSE se sont massĂ©s dans le parcage en parcourant plus de 1600 km aller-retour. Mais, il n'y a bien que eux qui semblent avoir fait le dĂ©placement. En tout cas, selon le journaliste,Â
" L’ASSE ressemble de plus en plus à un parc éolien en mer [...] Ça brasse de l’air et ça ne fait pas de vagues. En parallèle, le trio des beach boys de l’exécutif surfe sur la surface lisse proposée. "
Il en est Ă se demander, comment l'ASSE va pouvoir relever la tĂŞte. On sent une Ă©quipe avec aucune marge de manĹ“uvre, sans rĂ©elle possibilitĂ© de changer le cours des chosesÂ
" L’impuissance guette en chien de faïence son destin qui semble inévitable. La myopie de l’instant des dirigeants permet toujours d’apaiser le climat. "
" Ça tourne en rond. On s’endort. "
C'est une nouvelle prestation terne. Difficile de capter les intentions, et ce que les Verts ont voulu produire une nouvelle fois ce samedi. Mais, le problème, c'est que les Verts enchaînent ce type de rencontres. En 2024, ils n'ont inscrit qu'un seul but. C'était le magnifique coup franc de Chambost contre Pau. Mais, l'ASSE n'a pas marqué dans le jeu.
" Ça tourne en rond. On s’endort. On se réveille pour le podium et le classement. Pas d’âme, pas d’âme, pas d’âme ! Aucun mouvement. Aucune densité athlétique. Aucun déplacement important dans une zone libérée. Aucun déséquilibre individuel ou collectif. Aucune incertitude créée chez l’adversaire.
Vous l'aurez compris, il y a bien urgence !